17 mai
Qu’il n’aime point l’un
plus que l’autre,
si ce n’est celui qu’il
trouvera plus avancé
dans les bonnes actions et
l’obéissance.
(Règle de Saint Benoît
2,17)
La Règle de Saint Benoît...
3,1-6 (L’appel des frères
en conseil)
¹Toutes les fois qu'il
y aura dans le monastère quelque affaire importante à décider, l'abbé
convoquera toute la communauté et exposera lui-même ce dont il s'agit. ²Après
avoir recueilli l'avis des frères, il délibérera à part soi et fera ensuite ce
qu'il aura jugé le plus utile. ³Ce qui nous fait dire qu'il faut consulter
tous les frères, c'est que souvent Dieu révèle à un plus jeune ce qui est
meilleur. ⁴Les frères donneront leur avis en toute humilité et soumission. Ils
n'auront donc pas la hardiesse de soutenir effrontément leur manière de voir, ⁵mais il dépendra de l'abbé de décider ce qui vaut le mieux; et tous alors
devront lui obéir. ⁶Cependant, comme il convient aux disciples d'obéir au
maître, ainsi revient-il au maître de tout organiser avec prévoyance et équité.
Il s’agit vraiment ici de la vie de la communauté en tant
que telle : tous ensemble, ni l’abbé sans la communauté, ni la communauté
sans l’abbé, ni aucun frère sans la communauté tout entière. Tous sont invités
à réfléchir, à parler, à se situer les uns par rapport aux autres. […] Où se
vit la communion authentique, Dieu est présent, son Esprit Saint agit. Reste à
savoir à quelles conditions.
(Extrait de : Sœur LOYSE MORARD osb, « L’ART
DE GOUVERNER, ‘Servir plutôt que commander’ », Regard sur la Règle de
saint Benoît n° 1, Saint-Léger éditions, 2017, p. 80-81.)

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire