7 août
L’atelier où nous devons
travailler diligemment
avec tous ces
instruments,
c’est le cloître du
monastère
avec la stabilité dans la
communauté.
(Règle de Saint Benoît
4,78)
La Règle de Saint Benoît...
RB 55,1-14 (Les vêtements et les chaussures des
frères)
¹Pour les habits à donner
aux frères, on aura égard aux conditions et au climat des lieux qu'ils
habitent. ²Il leur en faut davantage dans les régions froides et moins dans
les pays chauds. ³C'est à l'abbé d'apprécier cette différence. ⁴Nous estimons
toutefois que, dans les endroits tempérés, une coule et une tunique suffisent
pour chaque moine: ⁵coule velue en hiver, en été légère et usagée; avec cela, ⁶un scapulaire pour le travail; pour couvrir les pieds, des bas et des
souliers. ⁷Les moines ne se mettront pas en peine de la couleur ou de la
grossièreté de ces divers objets. Ils se contenteront de ce qu'on pourra
trouver au pays qu'ils habitent ou se procurer à meilleur marché. ⁸Quant à la
mesure des habits, l'abbé veillera à ce qu'ils ne soient pas trop courts mais à
la taille de chacun. ⁹Lorsqu'on en recevra de neufs, on rendra toujours et
immédiatement les vieux qui seront déposés au vestiaire pour les pauvres. ¹⁰Il
suffit, en effet, à un moine d'avoir deux tuniques et deux coules pour en
changer la nuit, et pour pouvoir les laver. ¹¹Tout ce qu'on pourrait avoir en
plus est superflu et doit être retranché. ¹²Les frères rendront également les
vieilles chaussures et tout ce qui est usé, lorsqu’ils recevront du neuf. ¹³Ceux qui sont en voyage recevront du vestiaire des caleçons; à leur retour, ils
les restitueront, après les avoir lavés. ¹⁴Les coules et tuniques seront un
peu meilleures que celles qu'ils portent d'habitude. Reçues du vestiaire au
départ, elles y seront remises à la rentrée.
... pour chaque jour
Donner largement ne signifie
pas gaspiller ni céder aux caprices, mais suppose une générosité intelligente,
tenant compte de l’ensemble de la réalité. Ainsi le premier critère applicable
au choix du vêtement consistera en ce qu’il soit adapté. Il serait dangereux de
ne pas respecter les besoins évidents de la nature commune. Les lieux, les
conditions de vie, les températures, les saisons diffèrent ; il y a le
jour et la nuit, le travail et les heures de loisir, les moments où l’on sort
et ceux où l’on reste chez soi. Les dimensions varient suivant les personnes.
L’hygiène, la lessive ont leurs impératifs. Rien de concret n’échappe à saint
Benoît qui ne s’égare jamais dans l’idéal.
(Extrait de :
Sœur LOYSE MORARD osb, « LES DÉFIS DU QUOTIDIEN, ‘Que les moines soient
toujours prêts’ – ‘Que tout soit commun à tous’», Regard sur la Règle de
saint Benoît n° 8, Saint-Léger éditions, 2017, p. 104-105.)
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