17 octobre
L’atelier où nous devons
travailler diligemment
avec tous ces instruments,
c’est le cloître du monastère
avec la stabilité dans la communauté.
avec tous ces instruments,
c’est le cloître du monastère
avec la stabilité dans la communauté.
(Règle de Saint Benoît
4,78)
La Règle de Saint Benoît...
RB 13,12-14 (Comment célébrer les
laudes aux jours ordinaires)
¹²Il est entendu que
les offices des Laudes et des Vêpres ne devront jamais se conclure sans que le
supérieur dise, en dernier lieu, en entier, au milieu de l'attention générale,
l'oraison dominicale, à cause des épines de querelles qui ont accoutumé de se
produire. ¹³Ainsi, les frères, engagés par la promesse qu'ils font en cette
oraison: « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons », se
purifieront de ces sortes de fautes. ¹⁴Mais aux autres Heures, il suffira de
dire tout haut la dernière partie de cette oraison, en sorte que tous
répondent: « Mais délivre-nous du mal. »
St Benoît - P. de Grauw |
... pour chaque jour
Nous devons nous rappeler que notre devoir est de faire la
volonté de Dieu, non la nôtre, comme le Seigneur nous a enseigné à le demander
chaque jour dans notre prière. C’est contradictoire et absurde, alors que nous
demandons que la volonté de Dieu se fasse, de ne pas être prêts à obéir sans
tarder à cette volonté lorsqu’il nous appelle à sortir de ce monde. Nous
résistons, nous refusons comme des esclaves rétifs, on nous traîne tristes et
chagrins devant le Seigneur. Nous sortons de ce monde par contrainte et
nécessité, non par une libre obéissance. Et nous attendons de Dieu les honneurs
de la récompense céleste, alors que nous venons à lui de mauvais gré ! Pourquoi
demandons-nous dans la prière que le règne des cieux vienne, si nous prenons un
tel plaisir à la captivité de la terre ? Pourquoi insistons-nous par des
supplications répétées pour que le jour du règne se hâte, si nos plus grands
désirs et nos vœux les plus ardents sont pour servir ici-bas le démon, plutôt
que pour régner avec le Christ ?
Puisque le monde hait le chrétien, pourquoi aimes-tu celui qui te hait, au lieu
de suivre le Christ, qui t’a racheté et qui t’aime ? Saint Jean, dans sa
lettre, nous interpelle et nous exhorte à ne pas aimer le monde en suivant les
désirs de la chair : N’ayez pas l’amour du monde ni de ce qui est dans
le monde. Si quelqu’un aime le monde, il n’a pas en lui l’amour du Père. Tout
ce qu’il y a dans le monde – les désirs égoïstes de la nature humaine, les
désirs du regard, l’orgueil et la richesse –, tout cela ne vient pas du Père,
mais du monde. Le monde passera, avec ses désirs. Mais celui qui fait la
volonté de Dieu demeure pour toujours, de même que Dieu demeure pour toujours.
Mes frères bien-aimés, soyons donc plutôt préparés avec un esprit loyal, une
foi solide, une vertu robuste, à tout ce que Dieu voudra de nous. Chassons la
crainte de la mort en pensant à l’immortalité qui la suit. Montrons ainsi ce
que nous croyons.
(Saint Cyprien de Carthage, Traité sur la condition mortelle de l’homme)
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