5 novembre
Les
frères doivent consacrer
certaines heures au travail des mains
et d’autres à la lecture des choses divines.
(Règle de Saint Benoît 48,1)
certaines heures au travail des mains
et d’autres à la lecture des choses divines.
(Règle de Saint Benoît 48,1)
RB 29,1-3 (Si l'on doit recevoir de nouveau les frères qui ont quitté le monastère)
¹Un frère, sorti du monastère par sa propre faute, désire-t-il y
rentrer, il devra promettre d'abord un total amendement du vice qui a causé son
départ. ²On le recevra alors au dernier rang pour éprouver son humilité. ³S'il sort de nouveau, on le reprendra ainsi jusqu'à trois fois. Après quoi, il
saura désormais que toute voie de retour lui est fermée.
... pour chaque jour
L’attitude à adopter envers ceux qui ont quitté le monastère par leur
faute ne relève pas d’une affaire de discipline, mais d’une question d’amour.
La charité cependant n’est pas aveugle. Pour que l’unité communautaire,
blessée par le départ du fautif, puisse se refaire en l’intégrant à nouveau, il
faut des conditions. Le fugitif doit se montrer conscient du problème qui a
causé son départ, être lucide sur ses déficiences, les reconnaître
explicitement. Cette reconnaissance s’accompagnera d’une promesse qui engage
l’avenir pour que soit fondé l’espoir de le voir se réinsérer dans la
communauté. Il ne s’agit donc pas d’un vague souhait, d’une chance à tenter, mais
d’une parole donnée qui porte sur la volonté de se corriger entièrement.
(Extrait de : Sœur LOYSE MORARD osb, « VIVRE EN FRÈRES,
‘Avant tout aimer Dieu de tout son cœur, ensuite le prochain comme soi-même’»,
Regard sur la Règle de saint Benoît n° 2, Saint-Léger éditions, 2017, p. 81.)
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