7 décembre
par des actes plus encore que par des
paroles.
(Règle de Saint Benoît 2,12)
RB 55,1-14 (Les vêtements et les chaussures des frères)
¹Pour les habits à
donner aux frères, on aura égard aux conditions et au climat des lieux qu'ils
habitent. ²Il leur en faut davantage dans les régions froides et moins dans
les pays chauds. ³C'est à l'abbé d'apprécier cette différence. ⁴Nous estimons
toutefois que, dans les endroits tempérés, une coule et une tunique suffisent
pour chaque moine: ⁵coule velue en hiver, en été légère et usagée; avec cela, ⁶un scapulaire pour le travail; pour couvrir les pieds, des bas et des
souliers. ⁷Les moines ne se mettront pas en peine de la couleur ou de la
grossièreté de ces divers objets. Ils se contenteront de ce qu'on pourra
trouver au pays qu'ils habitent ou se procurer à meilleur marché. ⁸Quant à la
mesure des habits, l'abbé veillera à ce qu'ils ne soient pas trop courts mais à
la taille de chacun. ⁹Lorsqu'on en recevra de neufs, on rendra toujours et
immédiatement les vieux qui seront déposés au vestiaire pour les pauvres. ¹⁰Il
suffit, en effet, à un moine d'avoir deux tuniques et deux coules pour en
changer la nuit, et pour pouvoir les laver. ¹¹Tout ce qu'on pourrait avoir en
plus est superflu et doit être retranché. ¹²Les frères rendront également les
vieilles chaussures et tout ce qui est usé, lorsqu’ils recevront du neuf. ¹³Ceux qui sont en voyage recevront du vestiaire des caleçons; à leur retour, ils
les restitueront, après les avoir lavés. ¹⁴Les coules et tuniques seront un
peu meilleures que celles qu'ils portent d'habitude. Reçues du vestiaire au
départ, elles y seront remises à la rentrée.
... pour chaque jour
C’est pourquoi je
vous dis : Ne vous souciez pas, pour votre vie, de ce que vous mangerez,
ni, pour votre corps, de quoi vous le vêtirez. La vie ne vaut-elle pas plus que
la nourriture, et le corps plus que les vêtements ?
Regardez les oiseaux
du ciel : ils ne font ni semailles ni moisson, ils n’amassent pas dans des
greniers, et votre Père céleste les nourrit. Vous-mêmes, ne valez-vous pas
beaucoup plus qu’eux ?
Qui d’entre vous, en
se faisant du souci, peut ajouter une coudée à la longueur de sa vie ?
Et au sujet des
vêtements, pourquoi se faire tant de souci ? Observez comment poussent les
lis des champs : ils ne travaillent pas, ils ne filent pas.
Or je vous dis que
Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’était pas habillé comme l’un d’entre
eux.
Si Dieu donne un tel
vêtement à l’herbe des champs, qui est là aujourd’hui, et qui demain sera jetée
au feu, ne fera-t-il pas bien davantage pour vous, hommes de peu de foi ?
Ne vous faites donc
pas tant de souci ; ne dites pas : « Qu’allons-nous
manger ? » ou bien : « Qu’allons-nous boire ? »
ou encore : « Avec quoi nous habiller ? »
(Matthieu 6,25-31 –
La Bible – AELF)
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