22 décembre
Entendre
volontiers les saintes lectures.
(Règle de Saint Benoît
4,55)
RB 65,1-10 (Le prieur du monastère)
¹Bien souvent il arrive que l'établissement du prieur fasse naître de
graves conflits dans les monastères. ²Il s'en trouve, en effet, qui, enflés
d'un méchant esprit d'orgueil, s’imaginent être de seconds abbés, et qui,
s'attribuant une autorité sans contrôle, entretiennent des conflits et causent
des dissensions dans la communauté. ³Cela se produit surtout en ces lieux où
le prieur est établi par le même évêque ou par les mêmes abbés que l'abbé
lui-même. ⁴On voit aisément combien cette manière de faire est absurde. C'est
elle, qui, dès le début de son institution, donne au prieur matière à
s'enorgueillir. ⁵Elle lui suggère qu'il est soustrait au pouvoir de son abbé, ⁶puisque: « Toi aussi, se dira-t-il, tu as été établi par ceux-là mêmes
qui ont institué l'abbé. » ⁷De là surgissent des jalousies, des conflits,
des détractions, des rivalités, des cabales, les pires désordres. ⁸Or, si
l'abbé et le prieur sont opposés de sentiments, il est impossible que, dans une
telle discorde, leurs âmes ne se trouvent pas en danger. ⁹Ceux également qui
vivent sous leur conduite, prenant partie pour l'un ou pour l'autre, vont à
leur perte. ¹⁰De ce péril sont responsables au premier chef ceux qui se sont
faits les auteurs d'un pareil dérèglement.
... pour chaque jour
C’est un devoir pour nous, les forts, de porter l’infirmité des faibles
et de ne pas rechercher ce qui nous plaît. Que chacun de nous cherche à plaire
à son prochain, en vue du bien, pour édifier. Le Christ, en effet, n’a pas
recherché ce qui lui plaisait mais, comme il est écrit : « Les
insultes de tes insulteurs sont tombées sur moi. »
(Romains 15,1-3 – La Bible
– AELF)
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