26 avril
Voyez
comme le Seigneur lui-même,
dans
sa bonté,
nous
montre le chemin de la vie.
(Règle
de Saint Benoît – Prologue 20)
La
Règle de Saint Benoît…
RB 68,1-5 (Si l'on enjoint à un frère des choses impossibles)
¹Si l'on enjoint à un frère des choses difficiles ou impossibles, il
recevra en toute mansuétude et obéissance le commandement qui lui est fait. ²Cependant, s'il estime que le poids du fardeau dépasse entièrement la mesure de
ses forces, il représentera au supérieur les raisons de son impuissance, avec
patience et à propos, ³sans témoigner ni orgueil, ni résistance, ni
contradiction. ⁴Que si après cette représentation le supérieur maintenait son
ordre, l'inférieur se persuadera que la chose lui est avantageuse, ⁵et il
obéira par amour, en mettant sa confiance dans l'aide de Dieu.
❈ ❈ ❈
…
pour chaque jour
Saint Benoît demande au frère à qui l’on enjoint une chose impossible de
recevoir l’ordre « en toute mansuétude et obéissance ».
L’ « obéissance » ici consiste simplement à prêter l’oreille. Quant
à la « douceur », elle n’apparaît dans la Règle qu’une seule autre
fois, lorsque saint Benoît la recommande au portier pour répondre à ceux qui le
sollicitent (66,4). Le premier pas dans l’obéissance authentique est cette
ouverture, cette capacité a priori d’accepter l’imprévu, le difficile, cette
disponibilité à tout, dans la souplesse, sans condition, ni crispation.
(Extrait de : Sœur LOYSE
MORARD osb, « OBÉIR, UNE SAGESSE ? ‘… ceux qui n’ont rien de plus
cher que le Christ…’ », Regard sur la Règle de saint Benoît n° 3,
Saint-Léger éditions, 2017, p. 53-54.)
* Initiale - Ms Abbaye de Maredret
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