6 août

Une bonne parole vaut mieux qu’un don excellent.
(Règle de Saint Benoît 31,14)


Faune & flore au Moulin...

La Règle de Saint Benoît…

RB 54,1-5 (Si un moine peut recevoir des lettres ou quelque autre chose)

¹Il n'est pas licite à un moine, sans autorisation de l'abbé, de recevoir, ni de ses parents ni de qui que ce soit, ni même entre eux, des lettres, des cadeaux, ou de petits présents quelconques, et pas davantage d'en donner. ²Si les parents lui envoient quelque chose, il n'aura pas la hardiesse de le recevoir avant d'en avertir l'abbé. ³Celui-là, s'il permet d'accepter l'objet, pourra le donner à qui lui plaira. ⁴Le frère à qui on l'avait envoyé, ne s'en attristera pas, de peur de donner au diable une chance. ⁵Celui qui enfreindra cette règle sera puni des peines régulières.

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… pour chaque jour

Nul [cependant] ne dispose jamais du don de Dieu comme il disposerait d’un droit. Impossible de l’accaparer, de le garder pour soi ou d’y mettre la main. Pour que cette conviction ne reste pas abstraite, saint Benoît propose à son disciple de l’expérimenter avec l’aide de l’abbé, non seulement à l’occasion des grandes décisions qui engagent l’obéissance, mais aussi dans le simple usage des choses au quotidien. Le sens de la pauvreté évangélique, comme celui de l’obéissance, peut se résumer en ces termes : ne rien prendre pour soi. 

(Extrait de : Sœur LOYSE MORARD osb, « LES DÉFIS DU QUOTIDIEN, ‘Que les moines soient toujours prêts’ – ‘Que tout soit commun à tous’», Regard sur la Règle de saint Benoît n° 8, Saint-Léger éditions, 2017, p. 98)


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