23 février

En tout lieu, c’est un seul Seigneur que l’on sert…
(Règle de Saint Benoît 61,10)



La Règle de Saint Benoît…

RB 18,12-19 (En quel ordre il faut dire les psaumes)

¹²À Vêpres, on chantera tous les jours quatre psaumes, ¹³à partir du cent neuvième jusqu'au cent quarante-septième, ¹⁴exception faite de ceux qui sont réservés pour d'autres Heures, à savoir depuis le cent dix-septième jusqu'au cent vingt-septième, plus le cent trente-troisième et le cent quarante-deuxième. ¹⁵Tous les autres se diront à Vêpres. ¹⁶Mais comme il manque trois psaumes (pour le nombre voulu), on divisera (en deux) les plus longs, à savoir les psaumes cent trente-huit, cent quarante-trois et cent quarante-quatre. ¹⁷Quant au cent seizième, très court, on le joindra au cent quinzième. ¹⁸L'ordre des psaumes de Vêpres étant ainsi réglé, le reste de cet office, c'est-à-dire les leçons, répons, hymne, verset et cantique, se dira comme nous l'avons indiqué plus haut. ¹⁹À Complies, on répètera tous les jours les mêmes psaumes, savoir les psaumes quatre, quatre-vingt-dix et cent trente-trois. ²⁰L'ordre de la psalmodie du jour étant ainsi disposé, tous les autres psaumes qui restent seront distribués également entre les sept Vigiles de la semaine, ²¹ceux qui sont trop longs étant divisés en deux, de sorte qu'il y en ait douze pour chaque nuit. ²²Avant tout cependant nous tenons à dire que, si quelqu'un ne goûte pas cette distribution des psaumes, il en adopte une autre qu'il jugera meilleure. ²³Qu'il soit bien entendu toutefois que le psautier de cent cinquante psaumes sera récité intégralement chaque semaine et recommencé chaque dimanche à Vigile. ²⁴En effet, des moines qui, au cours de la semaine, psalmodient moins que le psautier avec les cantiques habituels se montrent par trop mous dans le service qu'ils ont voué. ²⁵La tâche que nos saints Pères, comme nous le lisons, accomplissaient courageusement en un seul jour, puissions-nous du moins, dans notre tiédeur, nous en acquitter en une semaine entière!



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… pour chaque jour


Quand vient l’heure de descendre dans l’ombre,
lorsque d’autres remontent vers le jour :
Nous te louons, Dieu sans changement !


Si notre âme est submergée de tristesse,
si l’esprit touche à la sérénité :
Nous te prions, Dieu compatissant !


Quand la nuit renvoie les cris de l’angoisse,
Lorsque danse la fête de la vie :
Nous te chantons, Dieu fidèle et sûr !


Tu nous offres sous ton aile un refuge
pour guérir la douleur du cœur humain :
Père très grand, nous te bénissons !


Quand s’apaise enfin le mal qui nous ronge,
dans l’intime, distille la douceur :
Père très bon, nous te glorifions !


Quand ton souffle en notre chair se recueille,
ta parole recrée en nous son corps :
Père très saint, prends pitié de nous !

CFC (Joseph Gelineau)
Lit 95 1995








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