7 avril
Ne
jamais désespérer de la miséricorde de Dieu.
(Règle de Saint Benoît
4,74)
La
Règle de Saint Benoît…
RB 55,1-14 (Les vêtements et les chaussures des frères)
¹Pour les habits à donner aux frères, on aura égard aux conditions et
au climat des lieux qu'ils habitent. ²Il leur en faut davantage dans les
régions froides et moins dans les pays chauds. ³C'est à l'abbé d'apprécier
cette différence. ⁴Nous estimons toutefois que, dans les endroits tempérés,
une coule et une tunique suffisent pour chaque moine: ⁵coule velue en hiver,
en été légère et usagée; avec cela, ⁶un scapulaire pour le travail; pour
couvrir les pieds, des bas et des souliers. ⁷Les moines ne se mettront pas en
peine de la couleur ou de la grossièreté de ces divers objets. Ils se contenteront
de ce qu'on pourra trouver au pays qu'ils habitent ou se procurer à meilleur
marché. ⁸Quant à la mesure des habits, l'abbé veillera à ce qu'ils ne soient
pas trop courts mais à la taille de chacun. ⁹Lorsqu'on en recevra de neufs, on
rendra toujours et immédiatement les vieux qui seront déposés au vestiaire pour
les pauvres. ¹⁰Il suffit, en effet, à un moine d'avoir deux tuniques et deux
coules pour en changer la nuit, et pour pouvoir les laver. ¹¹Tout ce qu'on
pourrait avoir en plus est superflu et doit être retranché. ¹²Les frères
rendront également les vieilles chaussures et tout ce qui est usé, lorsqu’ils
recevront du neuf. ¹³Ceux qui sont en voyage recevront du vestiaire des
caleçons; à leur retour, ils les restitueront, après les avoir lavés. ¹⁴Les
coules et tuniques seront un peu meilleures que celles qu'ils portent
d'habitude. Reçues du vestiaire au départ, elles y seront remises à la rentrée.
…
pour chaque jour
Abba Dioscore avait une fois deux tuniques, celle qui était bonne mise
de côté, la mauvaise sur lui. Un étranger mendia auprès de lui. Il donna la
bonne, garda la mauvaise. Le prêtre lui demanda : « Pourquoi n’as-tu
pas donné la mauvaise pour garder celle avec laquelle tu vas à
l’assemblée ? ». Il lui répondit : « Donnerais-tu la
mauvaise à Jésus ? ».
(APOPHTEGMES, Sentence copte, traduit par M. Chaîne, n° 257,
dans : Sagesse du désert – 365 textes des Pères du désert
rassemblés par le Père Benoît Standaert osb, Éditions de Solesmes, 2005, p.
137)
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