1 octobre
Tempérer tellement toutes choses
que les forts
désirent faire davantage
et que les faibles ne
se dérobent pas.
(Règle de Saint
Benoît 64,19)
RB
7,34 (L'humilité)
³⁴Tel est le troisième degré d'humilité: se soumettre au supérieur en toute
obéissance, pour l'amour de Dieu, à l'imitation du Seigneur, dont l'apôtre dit
: « Il s'est fait obéissant jusqu'à la mort. »
…
pour chaque jour
Le troisième degré d’humilité indique bien que la véritable humilité ou
l’obéissance évangélique ne consiste pas à laisser une autre personne nous
imposer son vouloir propre, mais à accepter, à l’exemple du Christ et par amour
de Dieu, de nous soumettre à une personne qui est notre supérieur (maiori)
à un titre ou à un autre, ne fût-ce que parce qu’elle est entrée en communauté
avant nous.
(…)
Il est clair que Benoît est conscient que la vie en communauté n’est pas
toujours facile ; que se soumettre à la règle commune demande parfois des
renoncements difficiles à sa volonté propre, et surtout que les personnes qui
exercent l’autorité au sein de la communauté sont des hommes qui ont leurs
limites, qui peuvent se tromper, et qui peuvent même utiliser l’autorité pour
assouvir leur soif de pouvoir. Pour Benoît rien de cela
n’est une raison de ne pas imiter le Christ qui s’est fait obéissant
jusqu’à la croix.
(DOM ARMAND VEILLEUX ocso [°1937 - …], Commentaire de la Règle de saint Benoît,
Abbaye Notre-Dame de Scourmont, 2 mai 2010)
La Cathédrale d'Anvers
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