5 février
L’abbé,
une fois établi,
pensera sans cesse à la nature du fardeau qu’il a reçu,
et à Celui à qui il devra rendre compte de son administration.
Qu’il sache qu’il lui faut aider bien plus que régir.
(Règle de Saint Benoît 64,7-8)
pensera sans cesse à la nature du fardeau qu’il a reçu,
et à Celui à qui il devra rendre compte de son administration.
Qu’il sache qu’il lui faut aider bien plus que régir.
(Règle de Saint Benoît 64,7-8)
La
Règle de Saint Benoît…
RB 7,55 (L'humilité)
⁵⁵Voici le huitième degré d'humilité: le moine ne fait rien que ce qui
lui est prescrit par la règle commune du monastère et conseillé par les
exemples des Pères.
…
pour chaque jour
Il est écrit : « Attachez-vous aux hommes saints, car ceux qui s'attachent
à eux deviennent saints. » Et il est écrit ailleurs : Avec l'homme sans
reproche tu seras sans reproche, avec l'ami tu seras un ami, et avec l'homme
fourbe tu agiras avec ruse. Attachons-nous
donc aux hommes sans reproche et aux justes, car ce sont eux les amis de Dieu.
Pourquoi des disputes, des colères, des divisions, des scissions et la guerre
parmi vous ? N'avons-nous pas un seul Dieu, un seul Christ, un seul Esprit de
grâce répandu sur nous, et une seule vocation dans le Christ ? Pourquoi écarteler
et déchirer les membres du Christ, pourquoi nous révolter contre notre propre
corps, et en arriver à une telle démence : oublier que nous sommes membres les
uns des autres ?
Rappelez-vous les paroles de Jésus notre Seigneur. Car il a dit : Malheureux cet homme-là ! Il aurait mieux valu pour lui n'être pas né que d'entraîner au mal un seul de mes élus, il serait meilleur pour lui qu'on lui attache une meule au cou et qu'on l'engloutisse dans la mer que de détourner un seul de mes élus. Vos scissions en ont détourné beaucoup, elles en ont jeté beaucoup dans le découragement, beaucoup dans le doute, et nous tous dans le chagrin. Et votre désaccord se prolonge !
Reprenez la lettre du bienheureux Apôtre Paul. Que vous a-t-il écrit en premier, au commencement de l'évangélisation ? Vraiment, c'est sous l'inspiration de l'Esprit qu'il vous a envoyé une lettre parlant de lui-même, de Céphas et d'Apollos, car à cette époque déjà vous formiez des partis. Mais cette partisanerie était alors pour vous une moindre faute, car vous étiez partisans en vous attachant à des Apôtres autorisés ou à des hommes approuvés par eux.
Faisons donc disparaître cela au plus vite, jetons-nous aux pieds du Maître, supplions-le avec larmes pour qu'il nous prenne en pitié, nous réconcilie et nous rétablisse dans la noble et sainte pratique de l'amour fraternel. La porte de la justice ouverte sur la vie, c'est celle-là, ainsi qu'il est écrit : Ouvrez-moi les portes de la justice ; j'y entrerai pour louer le Seigneur. C'est ici la porte du Seigneur ; les justes y entreront. Beaucoup de portes sont ouvertes, mais la porte de la justice est celle du Christ. Bienheureux tous ceux qui y sont entrés et qui dirigent leur marche dans la sainteté et la justice ; ils accomplissent tout sans connaître de trouble. Quelqu'un est-il fidèle, capable d'exposer la connaissance, assez sage pour discerner les discours, pur dans ses actions ? Il doit être d'autant plus humble qu'il est jugé plus grand, et il doit chercher l'utilité commune de tous, et non son propre intérêt.
Rappelez-vous les paroles de Jésus notre Seigneur. Car il a dit : Malheureux cet homme-là ! Il aurait mieux valu pour lui n'être pas né que d'entraîner au mal un seul de mes élus, il serait meilleur pour lui qu'on lui attache une meule au cou et qu'on l'engloutisse dans la mer que de détourner un seul de mes élus. Vos scissions en ont détourné beaucoup, elles en ont jeté beaucoup dans le découragement, beaucoup dans le doute, et nous tous dans le chagrin. Et votre désaccord se prolonge !
Reprenez la lettre du bienheureux Apôtre Paul. Que vous a-t-il écrit en premier, au commencement de l'évangélisation ? Vraiment, c'est sous l'inspiration de l'Esprit qu'il vous a envoyé une lettre parlant de lui-même, de Céphas et d'Apollos, car à cette époque déjà vous formiez des partis. Mais cette partisanerie était alors pour vous une moindre faute, car vous étiez partisans en vous attachant à des Apôtres autorisés ou à des hommes approuvés par eux.
Faisons donc disparaître cela au plus vite, jetons-nous aux pieds du Maître, supplions-le avec larmes pour qu'il nous prenne en pitié, nous réconcilie et nous rétablisse dans la noble et sainte pratique de l'amour fraternel. La porte de la justice ouverte sur la vie, c'est celle-là, ainsi qu'il est écrit : Ouvrez-moi les portes de la justice ; j'y entrerai pour louer le Seigneur. C'est ici la porte du Seigneur ; les justes y entreront. Beaucoup de portes sont ouvertes, mais la porte de la justice est celle du Christ. Bienheureux tous ceux qui y sont entrés et qui dirigent leur marche dans la sainteté et la justice ; ils accomplissent tout sans connaître de trouble. Quelqu'un est-il fidèle, capable d'exposer la connaissance, assez sage pour discerner les discours, pur dans ses actions ? Il doit être d'autant plus humble qu'il est jugé plus grand, et il doit chercher l'utilité commune de tous, et non son propre intérêt.
(SAINT CLÉMENT DE ROME [° ?
– 〸v.99], Lettre aux Corinthiens)
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