22 mai
Tenir pour certain qu’en tout
lieu Dieu nous regarde.
(Règle de Saint Benoît 4,49)
(Règle de Saint Benoît 4,49)
La
Règle de Saint Benoît…
RB 4,63-78 (Les instruments des bonnes œuvres)
⁶³Accomplir, tous les jours, par ses œuvres les préceptes de Dieu.
⁶⁴Aimer la chasteté.
⁶⁵Ne haïr personne.
⁶⁶Ne pas avoir de jalousie.
⁶⁷Ne pas agir par envie.
⁶⁸Ne pas aimer à contester.
⁶⁹Fuir l'élèvement.
⁷⁰Vénérer les anciens.
⁷¹Aimer les plus jeunes.
⁷²Par amour du Christ, prier pour ses ennemis.
⁷³Se réconcilier avant le coucher du soleil, avec qui on est en discorde.
⁷⁴Et ne jamais désespérer de la miséricorde de Dieu.
⁷⁵Voilà quels sont les instruments de l'art spirituel.
⁷⁶Si, jour et nuit, sans relâche, nous nous en servons, quand, au jour du jugement, nous les remettrons, le Seigneur nous donnera la récompense qu'il a promise lui-même:
⁷⁷« Ce que l'œil n'a pas vu, ce que l'oreille n'a pas entendu, ce que Dieu a préparé pour ceux qui l'aiment. »
⁷⁸Or l'atelier où nous devons travailler diligemment avec tous ces instruments, c'est le cloître du monastère avec la stabilité dans la communauté.
⁶⁴Aimer la chasteté.
⁶⁵Ne haïr personne.
⁶⁶Ne pas avoir de jalousie.
⁶⁷Ne pas agir par envie.
⁶⁸Ne pas aimer à contester.
⁶⁹Fuir l'élèvement.
⁷⁰Vénérer les anciens.
⁷¹Aimer les plus jeunes.
⁷²Par amour du Christ, prier pour ses ennemis.
⁷³Se réconcilier avant le coucher du soleil, avec qui on est en discorde.
⁷⁴Et ne jamais désespérer de la miséricorde de Dieu.
⁷⁵Voilà quels sont les instruments de l'art spirituel.
⁷⁶Si, jour et nuit, sans relâche, nous nous en servons, quand, au jour du jugement, nous les remettrons, le Seigneur nous donnera la récompense qu'il a promise lui-même:
⁷⁷« Ce que l'œil n'a pas vu, ce que l'oreille n'a pas entendu, ce que Dieu a préparé pour ceux qui l'aiment. »
⁷⁸Or l'atelier où nous devons travailler diligemment avec tous ces instruments, c'est le cloître du monastère avec la stabilité dans la communauté.
…
pour chaque jour
La vraie « miséricorde qui est dans les cieux »
(Ps 35,6 Vulg), c’est le Christ notre Seigneur. Qu’elle est douce et qu’elle est bonne, cette miséricorde : alors
que personne ne la cherchait, elle est descendue des cieux d’elle-même et s’est
abaissée pour nous relever. Notre Seigneur a été frappé pour guérir nos
blessures ; il est mort pour nous libérer de la mort éternelle ; il
est descendu dans le séjour des morts pour ramener au ciel ceux que le diable
avait ravis comme sa proie. (…)
De plus le Christ nous a encore promis d’être avec nous jusqu’à
l’accomplissement du temps, comme il le dit lui-même dans l’Évangile :
« Voici que je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde »
(Mt 28,20). Voyez sa bonté, mes frères : il siège désormais au ciel
à la droite du Père, et il veut bien peiner encore avec nous sur la terre. Avec
nous, il veut avoir faim et soif, avec nous avoir froid, avec nous être un étranger,
il ne refuse même pas de mourir et d’être emprisonné avec nous (Mt
25,35s). (…) Voyez quel amour pour nous le pousse ; dans sa tendresse
inexprimable, il veut souffrir en nous tous ces maux.
Oui, la vraie miséricorde dans le ciel, notre Christ Seigneur, t’a créé alors que tu n’existais pas, il t’a cherché alors que tu étais perdu, il t’a racheté alors que tu t’étais vendu. Alors, chers frères, nous qui avons été cherchés et trouvés, cherchons celui qui nous a tant aimés. (…) Mais que dis-je, le chercher ? Si seulement nous voulions nous laisser trouver par lui ! (…) Car chaque jour le Christ daigne s’offrir au genre humain. Mais hélas, tous n’acceptent pas de lui ouvrir la porte de leur cœur.
Oui, la vraie miséricorde dans le ciel, notre Christ Seigneur, t’a créé alors que tu n’existais pas, il t’a cherché alors que tu étais perdu, il t’a racheté alors que tu t’étais vendu. Alors, chers frères, nous qui avons été cherchés et trouvés, cherchons celui qui nous a tant aimés. (…) Mais que dis-je, le chercher ? Si seulement nous voulions nous laisser trouver par lui ! (…) Car chaque jour le Christ daigne s’offrir au genre humain. Mais hélas, tous n’acceptent pas de lui ouvrir la porte de leur cœur.
(SAINT CÉSAIRE D’ARLES [°v.470 – 〸542], Sermon
26,2-5, PLS IV*, 297-299, SC 243 (Sermons au peuple, 21-55, t. II,
M.-J. Delage, Éd. du Cerf, 1978, p. 85)
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