31 mai
Les
offices des Laudes et des Vêpres
ne devront jamais se conclure sans que le supérieur dise,
en dernier lieu, en entier, et au milieu de l’attention générale,
l’oraison dominicale,
à cause des épines de querelles
qui ont accoutumé de se produire.
(Règle de Saint Benoît 13,12)
ne devront jamais se conclure sans que le supérieur dise,
en dernier lieu, en entier, et au milieu de l’attention générale,
l’oraison dominicale,
à cause des épines de querelles
qui ont accoutumé de se produire.
(Règle de Saint Benoît 13,12)
La
Règle de Saint Benoît…
RB 7,31-33 (L'humilité)
³¹Voici le deuxième degré d'humilité: ne pas aimer sa volonté propre,
ni se complaire dans l'accomplissement de ses désirs, ³²mais bien plutôt
imiter dans sa conduite cette parole du Seigneur: « Je ne suis pas venu
faire ma volonté mais celle de celui qui m'a envoyé. » ³³L'Écriture dit
encore: « Le plaisir encourt la peine, l'effort procure la
couronne. »
…
pour chaque jour
« Heureux les pauvres en esprit, car le Royaume des cieux est à
eux » (Mt 5,3). On aurait pu se demander de quels pauvres la Vérité
avait voulu parler, si, en disant : « Heureux les pauvres »,
elle n’avait rien ajouté sur le genre de pauvres qu’il fallait
comprendre ; il aurait alors semblé que, pour mériter le Royaume des
cieux, le seul dénuement suffisait, dont beaucoup souffrent par l’effet d’une
nécessité pénible et dure. Mais en disant : « Heureux les pauvres en
esprit », le Seigneur montre que le Royaume
des cieux doit être donné à ceux que l’humilité de l’âme recommande, plutôt que
la pénurie des ressources.
On ne peut pas douter cependant que les pauvres acquièrent plus
facilement que les riches le bien qu’est cette humilité, car à ceux-là la
douceur est une amie dans leur indigence, tandis qu’à ceux-ci l’orgueil est le
compagnon de leur opulence. Pourtant, chez beaucoup de riches également, on
trouve cette disposition d’âme qui les porte à se servir de leur abondance non
pour s’enfler d’orgueil mais pour exercer la bonté, et qui considère comme un
grand profit ce qui est dépensé pour soulager la misère et la peine des autres.
À toutes les sortes et classes d’hommes il est donné d’avoir part à cette
vertu, car ils peuvent être à la fois égaux en intention et inégaux en
fortune ; peu importe de combien diffèrent en ressources terrestres des
hommes que l’on trouve égaux en biens spirituels. Heureuse donc cette pauvreté
qui n’est pas enchaînée par l’amour des richesses matérielles ; elle ne
désire pas agrandir sa fortune en ce monde, mais aspire à devenir riche des
biens des cieux.
(SAINT
LÉON LE GRAND [°v.398 – 〸461], Sermon 95, PL 54, 461, trad. Orval)
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