17 juin
C’est
alors qu’ils seront vraiment moines,
lorsqu’ils vivront du travail de leurs mains…
(Règle de Saint Benoît 48,8)
lorsqu’ils vivront du travail de leurs mains…
(Règle de Saint Benoît 48,8)
La
Règle de Saint Benoît…
RB 13,12-14 (Comment célébrer les laudes aux jours ordinaires)
¹²Il est entendu que les offices des Laudes et des Vêpres ne devront
jamais se conclure sans que le supérieur dise, en dernier lieu, en entier, au
milieu de l'attention générale, l'oraison dominicale, à cause des épines de
querelles qui ont accoutumé de se produire. ¹³Ainsi, les frères, engagés par
la promesse qu'ils font en cette oraison: « Pardonne-nous nos offenses
comme nous pardonnons », se purifieront de ces sortes de fautes. ¹⁴Mais
aux autres Heures, il suffira de dire tout haut la dernière partie de cette
oraison, en sorte que tous répondent: « Mais délivre-nous du mal. »
…
pour chaque jour
Avant tout, le Christ, Docteur de la paix et Maître de l'unité, n'a pas
voulu que la prière soit individuelle et privée, comme si l'on ne priait que
pour soi. Nous ne disons pas : « Mon Père, qui es aux cieux », ni : « Donne-moi
aujourd'hui mon pain de ce jour». Chacun ne demande pas pour lui seul, que sa
dette lui soit remise, qu'il ne soit pas soumis à la tentation et qu'il soit
délivré du Mal. Notre prière est publique et
communautaire, et quand nous
prions, ce n'est pas pour un seul, mais pour tout le peuple, car nous, le
peuple entier, nous ne faisons qu’un.
Le Dieu de la paix et le Maître de la concorde, qui nous a enseigné l'unité, a voulu qu'un seul prie pour tous comme lui-même a porté tous les hommes en lui seul. Les trois jeunes Hébreux, jetés à la fournaise, ont observé cette loi de la prière. Lorsqu'ils priaient, leurs voix n'en faisaient qu'une, leurs esprits étaient accordés, ils n'avaient qu'un seul cœur. Nous pouvons croire ce que déclare l'Écriture en nous enseignant, comment ils priaient, elle donne un exemple que nous pouvons imiter dans nos prières, pour que nous puissions être exaucés comme eux : Alors, dit-elle, tous trois, d'une seule voix, chantaient un hymne et bénissaient Dieu. Ils priaient d'une seule voix, et pourtant le Christ ne leur avait pas encore enseigné à prier. Leur prière méritait d'être exaucée, elle fut efficace parce que la faveur du Seigneur était acquise à une prière pacifique, humble et spirituelle.
Nous voyons les Apôtres prier ainsi avec les disciples, après l'ascension du Seigneur : D'un seul cœur, ils participaient fidèlement à la prière, avec quelques femmes et Marie, la mère de Jésus, et avec ses frères. D'un seul cœur, ils participaient fidèlement à la prière : l'assiduité en même temps que la concorde de leur prière montrait que Dieu, qui fait habiter dans sa maison ceux qui ont un seul cœur, n'admet dans sa demeure éternelle que ceux qui prient d’un seul cœur.
Comme les mystères de la prière du Seigneur, frères bien-aimés, sont nombreux et profonds ! Ils sont contenus dans de brèves paroles, mais avec quelle richesse de vertu spirituelle. Absolument rien n'est omis, parmi tout ce que nous pouvons demander dans la prière ; dans ce condensé de l'enseignement divin : Priez ainsi, dit le Seigneur : Notre Père qui es aux cieux.
L'homme nouveau, régénéré et rendu à son Dieu par la grâce divine,
commence par dire Père, parce que désormais il est devenu fils. Le
Verbe, dit saint Jean, est venu chez les siens, et les siens ne l'ont
pas reçu. Mais à tous ceux qui l'ont reçu, et qui croient en son nom, il leur a
donné le pouvoir de devenir fils de Dieu. Celui qui a cru en son nom et qui
est devenu fils de Dieu doit donc commencer à rendre grâce et à professer qu'il
est fils de Dieu, en appelant son Père le Dieu qui est aux cieux.
Le Dieu de la paix et le Maître de la concorde, qui nous a enseigné l'unité, a voulu qu'un seul prie pour tous comme lui-même a porté tous les hommes en lui seul. Les trois jeunes Hébreux, jetés à la fournaise, ont observé cette loi de la prière. Lorsqu'ils priaient, leurs voix n'en faisaient qu'une, leurs esprits étaient accordés, ils n'avaient qu'un seul cœur. Nous pouvons croire ce que déclare l'Écriture en nous enseignant, comment ils priaient, elle donne un exemple que nous pouvons imiter dans nos prières, pour que nous puissions être exaucés comme eux : Alors, dit-elle, tous trois, d'une seule voix, chantaient un hymne et bénissaient Dieu. Ils priaient d'une seule voix, et pourtant le Christ ne leur avait pas encore enseigné à prier. Leur prière méritait d'être exaucée, elle fut efficace parce que la faveur du Seigneur était acquise à une prière pacifique, humble et spirituelle.
Nous voyons les Apôtres prier ainsi avec les disciples, après l'ascension du Seigneur : D'un seul cœur, ils participaient fidèlement à la prière, avec quelques femmes et Marie, la mère de Jésus, et avec ses frères. D'un seul cœur, ils participaient fidèlement à la prière : l'assiduité en même temps que la concorde de leur prière montrait que Dieu, qui fait habiter dans sa maison ceux qui ont un seul cœur, n'admet dans sa demeure éternelle que ceux qui prient d’un seul cœur.
Comme les mystères de la prière du Seigneur, frères bien-aimés, sont nombreux et profonds ! Ils sont contenus dans de brèves paroles, mais avec quelle richesse de vertu spirituelle. Absolument rien n'est omis, parmi tout ce que nous pouvons demander dans la prière ; dans ce condensé de l'enseignement divin : Priez ainsi, dit le Seigneur : Notre Père qui es aux cieux.
(SAINT CYPRIEN DE CARTHAGE [°v.200 – 〸258], Commentaire
sur la Prière du Seigneur)
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