8 juillet

Les moines aimeront leur abbé
avec une charité sincère et humble.
(Règle de Saint Benoît 72,10)



La Règle de Saint Benoît…

RB 31,1-12 (Les qualités que doit avoir le cellérier du monastère)

¹On choisira comme cellérier du monastère un des frères qui soit judicieux, sérieux, sobre, frugal, ni hautain, ni brouillon, ni injuste, ni négligent, ni prodigue, ²mais rempli de la crainte de Dieu, et qui soit comme un père pour toute la communauté. ³Qu'il ait soin de tous ; qu'il ne fasse rien sans l'ordre de l'abbé ; qu'il exécute ce qui lui est commandé, qu'il ne mécontente pas les frères. Si l'un d'eux vient à lui demander quelque chose de déraisonnable, qu'il ne l'indispose pas en le rebutant avec mépris, mais qu'il lui refuse avec raison et avec humilité ce qu'on lui demande mal à propos. Qu'il veille à la garde de son âme, se souvenant toujours de cette parole de l'Apôtre: « Celui qui aura bien administré, s'acquiert un rang élevé. » Il prendra un soin tout particulier des malades, des enfants, des hôtes et des pauvres, convaincu qu'au jour du jugement il devra rendre compte pour eux tous. ¹⁰Il regardera tous les objets et tous les biens du monastère comme les objets sacrés de l'autel. ¹¹Il ne tiendra rien pour négligeable. ¹²Il ne sera ni avare, ni prodigue, ni dissipateur des biens du monastère. Mais il fera tout avec mesure, et conformément aux ordres de l'abbé.



… pour chaque jour

Lorsque tu rends service à ton prochain, en réalité c’est ton prochain qui te rend service. Nos sages l’ont exprimé de cette façon : « Le pauvre fait plus pour son riche bienfaiteur que le bienfaiteur pour le pauvre. »

(Rabbi Pinchas Horowitz)

Rabbi Hanina Ben Dossa disait : « Celui qui préfère les bonnes actions aux belles théories est sage. Celui qui se livre aux théories et néglige les bonnes actions perd son temps. »
Il disait encore : « Celui qui est aimé des hommes est aimé de Dieu ; mais celui qui n’est pas agréable aux hommes ne peut être aimé de Dieu. »

(Pirké Avot, Maximes des Pères)

Un homme peut donner généreusement, mais parce qu’il donne sans amour et blesse le cœur du pauvre, son don est vain, car il a perdu l’attribut de la charité.
Un homme peut donner peu, mais, comme il donne avec son cœur, son geste et lui-même seront bénis.

(Talmud, traité Baba Batra)

(PRÉCEPTES DE VIE ISSUS DE LA SAGESSE JUIVE, rassemblés et présentés par Pierre Itshak Lurçat, Presses du Châtelet, 2001, p. 40-42)









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