22 octobre
Sachons
bien que ce n’est pas l’abondance des paroles,
mais la pureté du cœur et les larmes de la componction
qui nous obtiendront d’être exaucés.
(Règle de Saint Benoît 20,3)
mais la pureté du cœur et les larmes de la componction
qui nous obtiendront d’être exaucés.
(Règle de Saint Benoît 20,3)
La
Règle de Saint Benoît…
RB 18,1-6 (En quel ordre il faut dire les psaumes)
¹D'abord on dira le verset: Dieu, viens à mon aide; Seigneur, hâte-toi
de m'aider, et le Gloria. Puis viendra l'hymne propre à chaque Heure. ²Ensuite, à Prime, le dimanche, on dira quatre sections du psaume cent dix-huit; ³aux autres Heures, c'est-à-dire à Tierce, Sexte et None, on récitera trois
sections du même psaume. ⁴À Prime du lundi, on dira trois psaumes, à savoir le
premier, le second et le sixième; ⁵ainsi de suite, chaque jour à Prime,
jusqu'au dimanche, on continuera, en suivant leur ordre, à réciter trois
psaumes jusqu'au psaume dix-neuf: toutefois on partagera en deux les psaumes
neuf et dix-sept. ⁶De cette façon, les psaumes du dimanche commenceront
toujours par le psaume vingt.
…
pour chaque jour
Mon Dieu, écoute ma prière,
n'écarte pas ma demande.
Exauce-moi, je t'en prie, réponds-moi ;
inquiet, je me plains.
Je suis troublé par les cris de l'ennemi et les injures des méchants ;
ils me chargent de crimes, pleins de rage, ils m'accusent.
Mon cœur se tord en moi, la peur de la mort tombe sur moi ;
crainte et tremblement me pénètrent, un frisson me saisit.
Alors, j'ai dit :
« Qui me donnera des ailes de colombe ? Je volerais en lieu sûr ;
loin, très loin, je m'enfuirais pour chercher asile au désert. »
J'ai hâte d'avoir un abri contre ce grand vent de tempête !
Divise-les, Seigneur, mets la confusion dans leur langage !
Car je vois dans la ville discorde et violence :
de jour et de nuit, elles tournent en haut de ses remparts.
Au-dedans, crimes et malheurs ;
au-dedans, c'est la ruine :
fraude et brutalité ne quittent plus ses rues.
Si l'insulte me venait d'un ennemi, je pourrais l'endurer ;
si mon rival s'élevait contre moi, je pourrais me dérober.
Mais toi, un homme de mon rang, mon familier, mon intime !
Que notre entente était bonne,
quand nous allions d'un même pas dans la maison de Dieu !
Que la mort les surprenne, qu'ils descendent vivants dans l'abîme,
car le mal habite leurs demeures, il est au milieu d'eux.
Pour moi, je crie vers Dieu ; le Seigneur me sauvera.
Le soir et le matin et à midi, je me plains, je suis inquiet.
Et Dieu a entendu ma voix, il m'apporte la paix.
Il me délivre dans le combat que je menais ;
ils étaient une foule autour de moi.
Que Dieu entende et qu'il réponde, lui qui règne dès l'origine,
à ceux-là qui ne changent pas, et ne craignent pas Dieu.
Un traître a porté la main sur ses amis, profané son alliance :
il montre un visage séduisant, mais son cœur fait la guerre ;
sa parole est plus suave qu'un parfum, mais elle est un poignard.
Décharge ton fardeau sur le Seigneur : il prendra soin de toi.
Jamais il ne permettra que le juste s'écroule.
Et toi, Dieu, tu les précipites au fond de la tombe,
ces hommes qui tuent et qui mentent.
Ils s'en iront dans la force de l'âge ; moi, je m'appuie sur toi !
Exauce-moi, je t'en prie, réponds-moi ;
inquiet, je me plains.
Je suis troublé par les cris de l'ennemi et les injures des méchants ;
ils me chargent de crimes, pleins de rage, ils m'accusent.
Mon cœur se tord en moi, la peur de la mort tombe sur moi ;
crainte et tremblement me pénètrent, un frisson me saisit.
Alors, j'ai dit :
« Qui me donnera des ailes de colombe ? Je volerais en lieu sûr ;
loin, très loin, je m'enfuirais pour chercher asile au désert. »
J'ai hâte d'avoir un abri contre ce grand vent de tempête !
Divise-les, Seigneur, mets la confusion dans leur langage !
Car je vois dans la ville discorde et violence :
de jour et de nuit, elles tournent en haut de ses remparts.
Au-dedans, crimes et malheurs ;
au-dedans, c'est la ruine :
fraude et brutalité ne quittent plus ses rues.
Si l'insulte me venait d'un ennemi, je pourrais l'endurer ;
si mon rival s'élevait contre moi, je pourrais me dérober.
Mais toi, un homme de mon rang, mon familier, mon intime !
Que notre entente était bonne,
quand nous allions d'un même pas dans la maison de Dieu !
Que la mort les surprenne, qu'ils descendent vivants dans l'abîme,
car le mal habite leurs demeures, il est au milieu d'eux.
Pour moi, je crie vers Dieu ; le Seigneur me sauvera.
Le soir et le matin et à midi, je me plains, je suis inquiet.
Et Dieu a entendu ma voix, il m'apporte la paix.
Il me délivre dans le combat que je menais ;
ils étaient une foule autour de moi.
Que Dieu entende et qu'il réponde, lui qui règne dès l'origine,
à ceux-là qui ne changent pas, et ne craignent pas Dieu.
Un traître a porté la main sur ses amis, profané son alliance :
il montre un visage séduisant, mais son cœur fait la guerre ;
sa parole est plus suave qu'un parfum, mais elle est un poignard.
Décharge ton fardeau sur le Seigneur : il prendra soin de toi.
Jamais il ne permettra que le juste s'écroule.
Et toi, Dieu, tu les précipites au fond de la tombe,
ces hommes qui tuent et qui mentent.
Ils s'en iront dans la force de l'âge ; moi, je m'appuie sur toi !
(Psaume 54,2-24 – La Bible – AELF)


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