24 mai

Sachons bien que ce n’est pas l’abondance des paroles, 
mais la pureté du cœur et les larmes de la componction 
qui nous obtiendront d’être exaucés.

(Règle de Saint Benoît 20,3)



La Règle de Saint Benoît...

5,14-19 (L’obéissance)

¹⁴Mais cette obéissance ne sera bien reçue de Dieu et agréable aux hommes, que si l'ordre est exécuté sans trouble, sans retard, sans tiédeur, sans murmure, sans parole de résistance. ¹⁵Car l'obéissance rendue au supérieur, c'est à Dieu qu'on la rend, puisqu'il a dit: « Qui vous écoute, m'écoute. » ¹⁶Et c'est de bon cœur que les disciples doivent obéir parce que « Dieu aime celui qui donne joyeusement. » ¹⁷Si, au contraire, le disciple obéit, mais s'il le fait de mauvais gré, s'il murmure non seulement de bouche mais encore dans son cœur, ¹⁸même s'il exécute l'ordre reçu, cet acte ne sera pas agréé de Dieu, qui voit le murmure dans sa conscience. ¹⁹Bien loin d'en être récompensé, il encourt la peine des murmurateurs, s'il ne se corrige et ne fait satisfaction.


... pour chaque jour

L’obéissance extérieure, sans joie, sans confiance, sans abandon de soi, fût-elle exacte, est sans valeur. L’obéissance authentiquement chrétienne est une affaire d’amour. Et nous savons tous que la vie communautaire serait un vrai paradis si toutes les relations y étaient inspirées par la confiance et par l’amour… Cela seul pourtant plaît à Dieu.

(Extrait de : Sœur LOYSE MORARD osb, « OBÉIR, UNE SAGESSE ? ‘… ceux qui n’ont rien de plus cher que le Christ…’ », Regard sur la Règle de saint Benoît n° 3, Saint-Léger éditions, 2017, p. 41.)




 





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