10 août
Les offices des Laudes et
des Vêpres
ne devront jamais se
conclure
sans que le supérieur dise,
en dernier lieu, en entier,
et au milieu de l’attention générale,
l’oraison dominicale,
à cause des épines de
querelles qui ont accoutumé de se produire.
(Règle de Saint Benoît
13,12)
¹S'il y a des
artisans dans le monastère, ils exerceront leur métier en toute humilité, à la
condition que l'abbé le leur permette. ²Si l'un d'eux venait à s'enorgueillir
de ce qu'il sait faire, se persuadant qu'il apporte quelque profit au
monastère, ³on lui interdira l'exercice de son métier et il ne s'en occupera
plus, à moins qu'il ne se soit humilié et que l'abbé ne lui ait commandé d'y
retourner. ⁴Si l'on doit vendre des ouvrages de ces artisans, ceux qui feront
la transaction se garderont bien de commettre aucune fraude. ⁵Ils se
souviendront toujours d'Ananie et de Saphire, de peur que la mort que ceux-ci
subirent dans leur corps, ils ne la subissent dans leur âme, ⁶eux et tous ceux
qui commettraient de la fraude au sujet des biens du monastère. ⁷Pour ce qui
concerne les prix, on verra à ce que l'avarice ne s'y glisse pas. ⁸Au
contraire, on vendra un peu moins cher que les séculiers, ⁹« afin qu'en
tout Dieu soit glorifié. »
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