17 août
Que tout soit commun à
tous…
(Règle de Saint Benoît
33,6)
La Règle de Saint Benoît...
RB 62,1-11 (Les prêtres du monastère)
¹Si l'abbé demande
qu'on lui ordonne un prêtre ou un diacre pour son monastère, qu'il choisisse un
de ses moines jugés dignes du sacerdoce. ²Celui qui aura été ordonné se
gardera de l'élèvement et de l'orgueil. ³Il n'entreprendra rien sans la
permission de l'abbé, se sachant plus strictement assujetti qu'auparavant à
l'observance régulière. ⁴Il ne prendra pas prétexte de son sacerdoce pour
oublier l'obéissance à la Règle et à la discipline; au contraire, il avancera
de plus en plus vers Dieu. ⁵Il gardera toujours le rang de son entrée au
monastère, ⁶sauf quand il officie à l'autel ou, si peut-être le choix de la
communauté et la volonté de l'abbé l'avaient volontairement élevé, à cause du
mérite de sa vie. ⁷Même en ce cas, il saura qu'il faut suivre la Règle établie
pour les doyens et les prieurs. ⁸S'il osait s'y soustraire, il serait traité
non comme prêtre mais en rebelle. ⁹Et si, après avoir été fréquemment
réprimandé, il ne se corrigeait pas, l'évêque lui-même serait pris à témoin. ¹⁰Si, après cela, il ne s'amendait pas, ses fautes devenant manifestes, il serait
chassé du monastère, ¹¹à supposer toutefois son opiniâtreté telle qu'il ne
voulût pas se soumettre ou obéir à la Règle.
... pour chaque jour
Tout grand prêtre, en
effet, est pris parmi les hommes ; il est établi pour intervenir en faveur
des hommes dans leurs relations avec Dieu ; il doit offrir des dons et des
sacrifices pour les péchés. Il est capable de compréhension envers ceux qui
commettent des fautes par ignorance ou par égarement, car il est, lui aussi,
rempli de faiblesse ; et, à cause de cette faiblesse, il doit offrir des
sacrifices pour ses propres péchés comme pour ceux du peuple. On ne s’attribue
pas cet honneur à soi-même, on est appelé par Dieu, comme Aaron. Il en est bien
ainsi pour le Christ : il ne s’est pas donné à lui-même la gloire de
devenir grand prêtre ; il l’a reçue de Dieu, qui lui a dit : Tu es
mon Fils, moi, aujourd’hui, je t’ai engendré, car il lui dit aussi dans un
autre psaume : Tu es prêtre de l’ordre de Melkisédek pour l’éternité.
Pendant les jours de sa vie dans la chair, il offrit, avec un grand cri et dans
les larmes, des prières et des supplications à Dieu qui pouvait le sauver de la
mort, et il fut exaucé en raison de son grand respect. Bien qu’il soit le Fils,
il apprit par ses souffrances l’obéissance et, conduit à sa perfection, il est
devenu pour tous ceux qui lui obéissent la cause du salut éternel, car Dieu l’a
proclamé grand prêtre de l’ordre de Melkisédek.
(Lettre aux Hébreux 5,1-10 – La Bible – AELF)
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