1 novembre

On prendra soin des malades
avant tout et par-dessus tout.
(Règle de Saint Benoît 36,1)




La Règle de Saint Benoît...

RB 25,1-6 (Les fautes graves)

¹Le frère coupable d'une faute grave sera privé tout à la fois de la table commune et de l'oratoire. ²Aucun frère n'aura avec lui ni relation ni entretien. ³Il restera seul à l'ouvrage qui lui est enjoint, demeurant ainsi dans le deuil de la pénitence, et méditant cette sentence terrible de l'Apôtre : ⁴« Un tel homme a été livré à la mort de la chair, afin que son esprit soit sauvé au jour du Seigneur. » ⁵Il prendra seul son repas, suivant la mesure et à l'heure que l'abbé aura jugées opportunes; ⁶ Ceux qui passent ne le béniront point, ni la nourriture qui lui est servie.


Ste Hildegard - E. Weinert


... pour chaque jour

L’attention n’est pas attirée sur la faute en elle-même dont l’appréciation a été laissée à l’abbé mais sur la peine « médicinale » préconisée dans le domaine de la communion fraternelle. Le coupable est exclu simultanément du réfectoire et de l’oratoire (v.1), les deux lieux symboliques où la communauté se rassemble et se constitue quotidiennement. Il subit sa peine dans sa relation aux autres, là même où sa faute a causé des dégâts. Le véritable vivre ensemble suppose davantage que le respect de règles du jeu extérieures. Il demande l’exercice actif et constant de la charité : « Recherche la paix et poursuis-la » (RB Prol 17).

(Extrait de : Sœur LOYSE MORARD osb, « VIVRE EN FRÈRES, ‘Avant tout aimer Dieu de tout son cœur, ensuite le prochain comme soi-même’», Regard sur la Règle de saint Benoît n° 2, Saint-Léger éditions, 2017, p. 59.)










Aucun commentaire: