15 février

Sous la conduite de l’Évangile,
avançons dans ses chemins…
(Règle de Saint Benoît – Prologue 21)




La Règle de Saint Benoît...

RB 13,1-11 (Comment célébrer les laudes aux jours ordinaires)

¹Les jours ordinaires, la solennité des Laudes se fera comme suit. ²On récitera d'abord le psaume soixante-six sans antienne et en traînant un peu, comme le dimanche, afin que tous aient le temps d'arriver pour le psaume cinquante, qu'on dira avec antienne. ³Ce psaume sera suivi de deux autres selon la coutume: à savoir, ⁴le lundi, le cinquième et le trente-cinquième; ⁵le mardi, le quarante-deuxième et le cinquante-sixième; ⁶le mercredi, le soixante-troisième et soixante-quatrième; ⁷le jeudi, le quatre-vingt-septième et le quatre-vingt-neuvième; ⁸le vendredi, le soixante-quinzième et le quatre-vingt-onzième; ⁹le samedi, le cent quarante-deuxième avec le cantique du Deutéronome divisé en deux Gloria. ¹⁰Les autres jours on dira le cantique tiré des Prophètes et assigné pour chaque jour, comme les psalmodie l'Eglise romaine. ¹¹Viendront ensuite les psaumes Laudate, une leçon de l'Apôtre récitée par cœur, le répons, l'hymne, le verset, le cantique (Benedictus) de l'Évangile, la litanie, et l'office est achevé.

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... pour chaque jour

Ce bonheur est la louange divine pleinement accomplie en tous les saints selon ce que dit le psaume final : « Louez Dieu en ses saints. » C’est là qu’est « le firmament de la puissance », c’est-à-dire l’indéfectibilité dans le bien ; là, « la royauté de Dieu », puisque la nature n’est plus soumise au péché. Lorsque du reste le pouvoir de l’homme cède la place, la louange s’exerce « selon l’immensité de sa grandeur ». Ce n’est plus un faible son ; elle rivalise pour l’éclat avec les trompettes. « Louez le Seigneur au son de la trompette », dit le psaume. Et lorsqu’elle imite l’harmonie de l’univers par la variété et les divers aspects des vertus, elle devient pour Dieu un orgue apte à rythmer les chants. Pour exprimer en style figuré cette musique, le psaume utilise les noms de « harpe » et de « cithare ». Après avoir mis de côté tout élément terrestre, sourd, et pour ainsi dire sans voix, il marie aux chœurs célestes le son d’instruments à cordes appropriés, tandis que retentit le battement des tambours. Des cordes fortement tendues sur un instrument évoquent la fermeté qui, en chaque vertu, résiste au mal sans jamais fléchir.

(SAINT GRÉGOIRE DE NYSSE, Sur le Psaume 150 – (PG 44, 481-486), dans :  Les Psaumes commentés par les Pères, Textes traduits, notes et tables par Sœur Baptista Landry osb, Introduction, choix et conseils de travail par A.-G. Hamman, Collection « Les Pères dans la foi », DDB, 1983, p. 325-326)

* Initiale - Ms Abbaye de Maredret








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