28 février
Mettre
en Dieu son espérance.
(Règle de Saint Benoît
4,41)
RB 23,1-5 (L'excommunication pour les fautes)
¹S'il se rencontre quelque frère récalcitrant ou désobéissant ou
orgueilleux ou murmurateur ou qui viole en quelque point la sainte Règle ou les
ordres de ses anciens, et cela avec mépris, ²il sera averti par ses anciens,
une et deux fois selon le précepte de Notre-Seigneur, en particulier. ³S'il ne
s'amende pas, on le réprimandera publiquement devant tous. ⁴Si, malgré cela,
il ne se corrige pas, qu'il soit excommunié, s'il comprend la gravité de cette
peine. ⁵Mais s'il est endurci, qu'il soit puni par un châtiment corporel.
✽ ✽ ✽
... pour chaque jour
ui aurait cru ce que nous avons entendu ? Le bras puissant du
Seigneur, à qui s’est-il révélé ?
Devant lui, le serviteur a poussé comme une plante chétive, une racine
dans une terre aride ; il était sans apparence ni beauté qui attire nos
regards, son aspect n’avait rien pour nous plaire.
Méprisé, abandonné des hommes, homme de douleurs, familier de la
souffrance, il était pareil à celui devant qui on se voile la face ; et
nous l’avons méprisé, compté pour rien.
En fait, c’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il
était chargé. Et nous, nous pensions qu’il était frappé, meurtri par Dieu,
humilié.
Or, c’est à cause de nos révoltes qu’il a été transpercé, à cause de nos
fautes qu’il a été broyé. Le châtiment qui nous donne la paix a pesé sur
lui : par ses blessures, nous sommes guéris.
Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait son propre
chemin. Mais le Seigneur a fait retomber sur lui nos fautes à nous tous.
Maltraité, il s’humilie, il n’ouvre pas la bouche : comme un agneau
conduit à l’abattoir, comme une brebis muette devant les tondeurs, il n’ouvre
pas la bouche.
(Isaïe 53,1-7 – La Bible – AELF)
* Initiale - Ms Abbaye de Maredret
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