7 novembre

Que l’abbé haïsse les vices, mais qu’il aime les frères.
(Règle de Saint Benoît 64,11)


La Règle de Saint Benoît…

RB 31,1-12 (Les qualités que doit avoir le cellérier du monastère)

¹On choisira comme cellérier du monastère un des frères qui soit judicieux, sérieux, sobre, frugal, ni hautain, ni brouillon, ni injuste, ni négligent, ni prodigue, ²mais rempli de la crainte de Dieu, et qui soit comme un père pour toute la communauté. ³Qu'il ait soin de tous ; qu'il ne fasse rien sans l'ordre de l'abbé ; qu'il exécute ce qui lui est commandé, qu'il ne mécontente pas les frères. Si l'un d'eux vient à lui demander quelque chose de déraisonnable, qu'il ne l'indispose pas en le rebutant avec mépris, mais qu'il lui refuse avec raison et avec humilité ce qu'on lui demande mal à propos. Qu'il veille à la garde de son âme, se souvenant toujours de cette parole de l'Apôtre: « Celui qui aura bien administré, s'acquiert un rang élevé. » Il prendra un soin tout particulier des malades, des enfants, des hôtes et des pauvres, convaincu qu'au jour du jugement il devra rendre compte pour eux tous. ¹⁰Il regardera tous les objets et tous les biens du monastère comme les objets sacrés de l'autel. ¹¹Il ne tiendra rien pour négligeable. ¹²Il ne sera ni avare, ni prodigue, ni dissipateur des biens du monastère. Mais il fera tout avec mesure, et conformément aux ordres de l'abbé.

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… pour chaque jour

Est-ce là le jeûne qui me plaît, un jour où l’homme se rabaisse ? S’agit-il de courber la tête comme un roseau, de coucher sur le sac et la cendre ? Appelles-tu cela un jeûne, un jour agréable au Seigneur ?
Le jeûne qui me plaît, n’est-ce pas ceci : faire tomber les chaînes injustes, délier les attaches du joug, rendre la liberté aux opprimés, briser tous les jougs ?
N’est-ce pas partager ton pain avec celui qui a faim, accueillir chez toi les pauvres sans abri, couvrir celui que tu verras sans vêtement, ne pas te dérober à ton semblable ?
Alors ta lumière jaillira comme l’aurore, et tes forces reviendront vite. Devant toi marchera ta justice, et la gloire du Seigneur fermera la marche.
Alors, si tu appelles, le Seigneur répondra ; si tu cries, il dira : « Me voici. » 

(Isaïe 58,5-9a – La Bible – AELF)







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