16 mars
Le
Seigneur,
cherchant
son ouvrier dans la foule du peuple crie:
« Quel
est l’homme qui veut la vie
et
désire voir des jours heureux ? ».
(Règle
de Saint Benoît – Prologue 15-16)
La
Règle de Saint Benoît…
RB
37,1-3 (Les vieillards et les enfants)
¹Bien que la nature nous porte assez par elle-même à avoir compassion
des vieillards et des enfants, il est bon de pourvoir encore à leurs besoins
par l'autorité de la Règle. ²On aura donc toujours égard à leur faiblesse, on
ne les astreindra pas à la rigueur de la Règle en ce qui touche l'alimentation. ³Mais on usera envers eux d'une tendre condescendance et ils devanceront les
heures régulières des repas.
Ms Abbaye de Maredret
…
pour chaque jour
L’Évangile n’impose jamais la loi du plus fort. Il propose au contraire
celle du plus faible. Au sein de la communauté, les vieillards et les enfants
rappellent cette logique de façon permanente. Aussi saint Benoît veut-il que
l’on soit « toujours » attentif à leur faiblesse (v.2), non pas à
l’occasion mais régulièrement. En vertu de sa propre autorité, il promeut
l’exception dont les faibles doivent bénéficier « régulièrement ». Le
Christ, vivant et présent en eux, est plus important que la Règle elle-même. La
charité doit toujours prévaloir sur l’observance, la personne sur la loi, la
miséricorde sur la justice. L’amour est un absolu ; le reste est relatif.
(Extrait de : Sœur LOYSE MORARD osb, « LES DÉFIS DU
QUOTIDIEN, ‘Que les moines soient toujours prêts’ – ‘Que tout soit commun à
tous’», Regard sur la Règle de saint Benoît n° 8, Saint-Léger éditions,
2017, p. 55-56)
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