30 mars

Ne point rendre le mal pour le mal.
(Règle de Saint Benoît 4,29)



La Règle de Saint Benoît…

RB 48,22-25 (Le travail manuel de chaque jour)

²²Le dimanche, tous vaqueront à la lecture, excepté ceux qui sont employés à divers offices. ²³Si toutefois quelqu'un était si négligent et paresseux qu'il ne voulût ou ne pût ni méditer ni lire, on l'appliquera à quelque travail, afin qu'il ne demeure pas oisif. ²⁴Quant aux frères malades ou délicats, on leur donnera tel ouvrage ou métier qui les garde de l'oisiveté, sans les accabler ni les porter à s'esquiver. ²⁵L'abbé doit avoir leur faiblesse en considération.


Ms Abbaye de Maredret

… pour chaque jour

Il importe [donc] d’accomplir son travail dans un esprit de gratuité et de prêter à sa lecture une attention laborieuse. Dans la poursuite de cet équilibre jamais acquis, l’essentiel consiste à garder toujours en vue l’objectif final de toute vie de foi : chercher Dieu. Tout s’ordonne autour de cette fin, même les intérêts et les nécessités immédiates. Une telle recherche ne peut se développer que dans un climat d’amour, donc de liberté et de calme. Mais, pour cette raison précisément, elle exige aussi un labeur, une ascèse. Pour préserver la paix, chacun doit se défendre, non seulement des autres mais de lui-même. La Parole de Dieu, toujours active, offre l’arme véritable de ce combat. La lectio divina y recourt et libère son efficacité. La négliger assure la défaite. La pratiquer fidèlement, en dépit de tous les obstacles, donne à Dieu la possibilité d’agir lui-même, en nous et pour nous. Tout commence et finit par la Parole de Dieu. 

(Extrait de : Sœur LOYSE MORARD osb, « LE TRAVAIL, ‘Consacrer certaines heures au travail des mains, d’autres à la lecture des choses divines’», Regard sur la Règle de saint Benoît n° 7, Saint-Léger éditions, 2017, p. 104)










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