11 juin

Désirer la vie éternelle de toute l’ardeur de l’esprit.
(Règle de Saint Benoît 4,46)



La Règle de Saint Benoît…

RB 8,1-4 (Les offices divins dans la nuit)

¹Durant l'hiver, c'est-à-dire du 1er novembre à Pâques, on se lèvera à la huitième heure de la nuit; la prudence le demande ainsi ; ²de la sorte on se sera reposé un peu plus de la moitié de la nuit et la digestion sera terminée au réveil. ³Le temps qui reste après les Vigiles sera employé à l'étude du Psautier ou des leçons, par les frères du moins qui en ont besoin. De Pâques au 1ier novembre, on réglera l'horaire de telle sorte que les Vigiles, après un court intervalle pendant lequel les frères sortiront pour les nécessités de la nature, soient suivies immédiatement des Laudes, qui doivent être chantées au point du jour.


… pour chaque jour

La fête de Pâques joue le rôle pivot autour duquel gravite non seulement toute la liturgie, mais la vie entière. À l’équinoxe de printemps, elle conclut la période d’hiver. Celle-ci débute le 13 septembre, à l’autre pôle de l’année, où se célèbre aujourd’hui la fête de la Croix glorieuse. Les deux fêtes, la printanière et l’automnale, sont parallèles, la seconde constituant la réplique de la première. La liturgie monastique s’insère dans les rythmes de la nature et du cosmos. Le mystère pascal domine la vie chrétienne. Le temps qui passe surgit de ce mystère et y ramène toujours. L’organisation du temps signifie la présence du Christ mort et ressuscité. Elle la ravive, la rappelle constamment. Le temps chrétien s’écoule d’une Pâque à l’autre, en attendant la Pâque éternelle… 

(Extrait de : Sœur LOYSE MORARD osb, « LA PRIÈRE, ‘Qu’il entre simplement et qu’il prie…’ », Regard sur la Règle de saint Benoît, n° 6, Saint-Léger éditions, 2017, p. 19-20)









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