14 juin
S’appliquer fréquemment à la
prière.
(Règle de Saint Benoît 4,56)
La
Règle de Saint Benoît…
RB
11,1-13 (Comment célébrer les
vigiles le dimanche)
¹Le dimanche, on se lèvera pour les Vigiles plus tôt que les autres
jours. ²Voici l'ordre à suivre. Après avoir chanté, comme nous l'avons disposé
ci-dessus, six paumes et le verset, tous les frères s'assiéront sur les bancs,
en ordre et selon leur rang. On lira dans le livre, ainsi que nous l'avons déjà
dit, quatre leçons avec leurs répons. ³Au quatrième répons seulement le
chantre dira le Gloria. Dès le début de celui-ci, tous se lèveront avec
révérence. ⁴Après les leçons, six autres psaumes suivront d'affilée, avec
leurs antiennes, comme les précédents, puis le verset. ⁵Après quoi, on lira de
nouveau quatre leçons avec leurs répons, selon l'ordre fixé plus haut. ⁶On
dira ensuite trois cantiques tirés des Prophètes et déterminés par l'abbé. On
les chantera avec Alléluia. ⁷Après le verset qui suit et la bénédiction
de l'abbé, on lira encore quatre leçons du Nouveau Testament, selon le même
ordre que plus haut. ⁸Après le quatrième répons, l'abbé entonnera le Te
Deum laudamus. ⁹Cette hymne terminée, il lira la leçon de l'Evangile,
tandis que tous les moines se tiendront debout, avec respect et crainte. ¹⁰À
la fin de l'Évangile, ils répondront Amen. Aussitôt l'abbé ajoutera l'hymne Te
decet laus, puis, la bénédiction donnée, on commencera les Laudes. ¹¹Cet
ordre pour les Vigiles du dimanche sera suivi en toute saison, aussi bien en
été qu'en hiver, ¹²sauf si - ce qu'à Dieu ne plaise, - les frères se fussent
levés trop tard. En ce cas, on retrancherait quelque chose des leçons ou des
répons. ¹³Qu'on prenne toutefois bien garde que ce désordre n'arrive point.
S'il se produisait, celui qui l'a causé par sa négligence, en fera une juste
satisfaction à Dieu dans l'oratoire.
…
pour chaque jour
Abba Daniel a dit qu’abba Arsène l’avait appelé un jour pour lui
dire : « Donne du réconfort à ton Père, afin que, quand il s’en sera
allé vers le Seigneur, il intercède pour toi et que tu t’en trouves
bien ».
On disait encore de lui que, le samedi soir, aux premières vêpres du
dimanche, il laissait le soleil derrière lui et levait les mains au ciel en
priant, jusqu’à ce que la lumière du soleil reparaisse devant lui. Alors, il
s’asseyait.
(APOPHTEGMES, Arsène 35 et 30, dans : Sagesse du désert
– 365 textes des Pères du désert rassemblés par le Père Benoît Standaert osb,
Éditions de Solesmes, 2005, p. 152)
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