3 juillet
On prendra soin des malades avant
tout et par-dessus tout.
(Règle de Saint Benoît 36,1)
La
Règle de Saint Benoît…
RB 26,1-2 (Ceux qui sans la permission se joignent aux excommuniés)
¹Si un frère, sans la permission de l'abbé, ose se joindre, en quelque
manière que ce soit, à un frère excommunié, ou lui parler, ou lui faire une
commission, ²il subira le même peine de l'excommunication.
…
pour chaque jour
La perspective de ces chapitres (23 à 30) n’est pas disciplinaire. Aussi
est-il sans importance qu’on ne puisse plus aujourd’hui les appliquer à la
lettre. Leur esprit cependant demeure tout à fait actuel. La correction des
fautes doit viser à les soigner pour les guérir. Elle est une œuvre de la
charité communautaire qu’il faut envisager dans la perspective du « jour
du Seigneur ».
Les innombrables problèmes relationnels engendrés par la vie commune ne
peuvent se résoudre qu’à ce niveau. Au regard de « la chair », ils
s’avèrent souvent insolubles et susceptibles de s’envenimer au point de devenir
mortifères. L’abbé et, avec lui, chaque membre de la communauté sont invités à
exercer leur vigilance pour les replacer inlassablement sous la lumière de la
foi.
(Extrait de : Sœur LOYSE MORARD osb, « VIVRE EN FRÈRES,
‘Avant tout aimer Dieu de tout son cœur, ensuite le prochain comme soi-même’»,
Regard sur la Règle de saint Benoît n° 2, Saint-Léger éditions, 2017, p. 65.)
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