30 juillet
Ne
préférer absolument rien au Christ ;
qu’Il
nous amène tous ensemble à la vie éternelle.
(Règle
de Saint Benoît 72,11-12)
La
Règle de Saint Benoît…
RB 48,22-25 (Le travail manuel de chaque jour)
²²Le dimanche, tous vaqueront à la lecture, excepté ceux qui sont
employés à divers offices. ²³Si toutefois quelqu'un était si négligent et
paresseux qu'il ne voulût ou ne pût ni méditer ni lire, on l'appliquera à
quelque travail, afin qu'il ne demeure pas oisif. ²⁴Quant aux frères malades
ou délicats, on leur donnera tel ouvrage ou métier qui les garde de l'oisiveté,
sans les accabler ni les porter à s'esquiver. ²⁵L'abbé doit avoir leur
faiblesse en considération.
…
pour chaque jour
Dans la Loi donnée par Moïse…, Dieu ordonnait à tous de se reposer et de
ne faire aucun travail le jour du sabbat. Mais celui-ci était « une image
et une ombre » (He 8,5) du véritable sabbat, qui est accordé à
l’âme par le Seigneur. En effet, l’âme qui a été jugée digne du véritable
sabbat cesse de s’adonner à ses préoccupations honteuses et avilies et s’en
repose ; elle célèbre le véritable sabbat et jouit du véritable repos,
étant délivrée de toutes les œuvres des ténèbres…
Jadis, il était prescrit que même les animaux dénués de raison devaient
se reposer le jour du sabbat : le bœuf ne devait pas être soumis au joug,
ni l’âne porter de fardeau, car les animaux eux-mêmes se reposaient des travaux
pénibles. En venant parmi nous et en nous donnant le sabbat véritable et éternel,
le Seigneur a apporté le repos à l’âme qui était chargée et accablée du fardeau
du péché, et qui, sous la contrainte, accomplissait des œuvres de l’injustice,
assujettie qu’elle était à des maîtres cruels. Il l’a soulagée du poids
intolérable des idées vaines et ignobles ; il l’a affranchie du joug amer
des œuvres d’injustice, et il lui a donné le repos.
En effet, le Seigneur appelle l’homme au repos en lui disant :
« Venez, vous tous qui peinez et êtes accablés, et je vous donnerai le
repos » (Mt 11,28). Et toutes les âmes qui lui font confiance et
s’approchent de lui… célèbrent un sabbat véritable, délicieux et saint, une
fête de l’Esprit, dans une joie et une allégresse inexprimables. Elles rendent
à Dieu un culte pur qui lui plaît, procédant d’un cœur pur. C’est là le sabbat
véritable et saint.
(SAINT MACAIRE D’ÉGYPTE, Homélie 35 – attribuée à Saint Macaire
d’Égypte, trad. coll. Spi. Or. 40, p. 301 rev.)
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