27 octobre

Ne jamais perdre la charité.
(Règle de Saint Benoît 4,26)



La Règle de Saint Benoît…

RB 20,1-5 (De la révérence dans la prière)

¹Lorsque nous avons une requête à faire aux puissants de la terre, nous n'osons le faire qu'avec humilité et respect. ²À plus forte raison faut-il supplier le Seigneur Dieu de l'univers en toute humilité et pure dévotion. ³Sachons bien que ce n'est pas l'abondance des paroles, mais la pureté du cœur et les larmes de la componction qui nous obtiendront d'être exaucés. La prière doit donc être brève et pure, à moins que peut-être la grâce de l'inspiration divine ne nous incline à la prolonger. Mais en communauté, la prière sera très courte, et, sur le signal du supérieur, tous se lèveront en même temps.



… pour chaque jour

L’ascèse du corps, avant et pendant la prière, est nécessaire pour que l’âme prenne son plein essor en une prière fervente. On parvient à cela par deux genres de démarches. Le premier est négatif: les prosternations nombreuses, le jeûne, le silence, le dépouillement et la simplicité du vêtement. Le second est positif: il consiste à offrir au Christ, du fond du cœur, un amour sincère, exprimé par des paroles d’affection, de désir, par un dialogue du cœur qui n’a de cesse de jour ni de nuit, soutenu par une méditation attentive de ses paroles et de ses préceptes.
Cela veut dire que la ferveur de la prière est conditionnée à la fois par l’ascèse du corps et par l’ardeur de l’esprit. L’une des deux ne saurait suffire, car chacune active l’autre. L’ascèse du corps prépare l’ardeur de l’esprit et l’ardeur de l’esprit facilite l’ascèse du corps. Par ces deux démarches, la prière est mise à l’abri de l’acédie, de la lassitude, de la tiédeur spirituelle et de la dispersion de l’attention. 

(MATTA EL MASKINE [°1919 – 〸2006], Conseils pour la prièreMonastère de Saint-Macaire au désert de Scete,  Wadi el Natroun, [ La traduction française a été publiée dans la revue Irénikon, 1986, p.451-481], p.8-9)


La Cathédrale d'Anvers







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