30 mars

L’homme estimera que Dieu, du haut du ciel,
le regarde à tout moment.
(Règle de Saint Benoît 7,13)



La Règle de Saint Benoît…

RB 48,22-25 (Le travail manuel de chaque jour)

²²Le dimanche, tous vaqueront à la lecture, excepté ceux qui sont employés à divers offices. ²³Si toutefois quelqu'un était si négligent et paresseux qu'il ne voulût ou ne pût ni méditer ni lire, on l'appliquera à quelque travail, afin qu'il ne demeure pas oisif. ²⁴Quant aux frères malades ou délicats, on leur donnera tel ouvrage ou métier qui les garde de l'oisiveté, sans les accabler ni les porter à s'esquiver. ²⁵L'abbé doit avoir leur faiblesse en considération.

… pour chaque jour

Le dimanche tous vaqueront à la lecture. Cela est bon à entendre pour notre recherche de Dieu. Nous serions tout à fait en marge de notre vie chrétienne et monastique si le dimanche n’était pas le jour de la rencontre spéciale avec Dieu. Si le travail est participation à la rédemption, il faut que le dimanche soit un jour joyeux et occupé, et non pas triste et dispersé ou oisif. Le dimanche, prendre provision d’intentions divines ; reprendre contact avec Dieu, afin de redonner leur sens à toutes nos journées. Il est difficile parfois de rompre avec l’activité de la semaine : peut-être est-ce parce que la Bible nous paraît chose connue ; ce n’est pas exact. Nous sommes toujours au seuil d’une connaissance nouvelle ; que ce soit la Bible en général, ou telle partie, les psaumes par exemple, la connaissance que nous en avons reste toujours superficielle. Au-delà de l’étude, il y a la rencontre sur le plan de l’amour, de l’intimité avec Dieu. Le dimanche sachons fuir le lieu de notre travail habituel. Que chacun fasse selon sa conscience.

Écoute, 1959

(Dom DENIS HUERRE osb [°1915 – 〸2016], Quel est l’homme qui désire voir des jours heureux ? Commentaires de la Règle de saint Benoît, préface du P. Luc Cornuau osb, abbé de la Pierre-qui-Vire, Saint-Léger Éditions, 2023, p. 508)









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