14 novembre




La Règle de Saint Benoît…

RB 36,1-10 (Les frères malades)

¹On prendra soin des malades avant tout et par-dessus tout. On les servira comme s'ils étaient le Christ en personne, ²puisqu’il a dit: « J'ai été malade et vous m'avez visité », ³et « ce que vous avez fait à l'un de ces petits, c'est à moi que vous l'avez fait. » De leur côté, les malades considéreront que c'est en l'honneur de Dieu qu'on les sert. Aussi ils ne mécontenteront pas par des exigences superflues les frères qui les servent. Éventuellement, il faudrait cependant les supporter avec patience, parce qu'il en revient plus de mérite. L'abbé veillera donc avec un très grand soin à ce que les malades ne souffrent d'aucune négligence. On assignera aux frères malades un logis particulier et, pour leur service, un frère craignant Dieu, diligent et soigneux. On offrira aux malades l'usage des bains toutes les fois qu'il sera expédient; mais on l'accordera plus rarement aux bien-portants, principalement aux jeunes. On concédera également aux malades tout à fait débiles l'usage de la viande afin de réparer leurs forces; mais lorsqu'ils seront rétablis, ils s'en abstiendront tous, comme à l'ordinaire. ¹⁰L'abbé veillera donc avec un très grand soin à ce que les cellériers et les servants ne négligent point les malades; c'est lui-même, en effet, qui est responsable de tout manquement commis par ses disciples.



… pour chaque jour

Il y avait quelqu’un de malade, Lazare, de Béthanie, le village de Marie et de Marthe, sa sœur. Or Marie était celle qui répandit du parfum sur le Seigneur et lui essuya les pieds avec ses cheveux. C’était son frère Lazare qui était malade.
Donc, les deux sœurs envoyèrent dire à Jésus : « Seigneur, celui que tu aimes est malade. » En apprenant cela, Jésus dit : « Cette maladie ne conduit pas à la mort, elle est pour la gloire de Dieu, afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié. »
Jésus aimait Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare. Quand il apprit que celui-ci était malade, il demeura deux jours encore à l’endroit où il se trouvait.
 

(Jean 11,1-6 – La Bible – AELF)









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