2 décembre

Il est un mauvais zèle, un zèle amer,
qui sépare de Dieu et mène à l’enfer.
De même, il est un bon zèle
qui sépare des vices et mène à Dieu et à la vie éternelle.
C’est ce zèle que les moines pratiqueront
avec un très ardent amour.
(Règle de Saint Benoît 72,1-3)



La Règle de Saint Benoît…

RB 51,1-3 (Les frères qui ne s'en vont qu'à faible distance)

¹Le frère qui est envoyé à l'extérieur pour une affaire quelconque et espère rentrer le même jour au monastère ne se permettra pas de manger au-dehors, même s'il est invité instamment par qui que ce soit - ²à moins, bien entendu, que l'abbé ne l'ait autorisé ; ³à défaut de quoi, ce frère sera excommunié.





… pour chaque jour

Il ne se permettra pas de manger au dehors. Simple mesure disciplinaire ? Il y a beaucoup plus. Le moine ne s’appartient plus. Sa vie est dépendance filiale. Le monastère, la vie commune, l’obéissance, sont le milieu vital où il apprend à devenir fils de Dieu : tout recevoir du Père, à l’image de Jésus, en union avec Lui. Ces règles, vues de l’extérieur, peuvent paraître sans importance, voire mesquines. Elles nous apparaissent au contraire pleines de sagesse, de sagesse évangélique. Leur raison d’être, comme celle de tous les commandements de Dieu reçus dans l’Église : nous faire parvenir à la liberté intérieure, et donc à la perfection de la charité divine.

Écoute, 1963

(Dom DENIS HUERRE osb [°1915 – 〸2016], Quel est l’homme qui désire voir des jours heureux ? Commentaires de la Règle de saint Benoît, préface du P. Luc Cornuau osb, abbé de la Pierre-qui-Vire, Saint-Léger Éditions, 2023, p. 522)










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