8 décembre
Ne
préférer absolument rien au Christ ;
qu’Il nous amène tous ensemble à la vie éternelle.
(Règle de Saint Benoît 72,11-12)
qu’Il nous amène tous ensemble à la vie éternelle.
(Règle de Saint Benoît 72,11-12)
La
Règle de Saint Benoît…
RB 55,15-22 (Les vêtements et les chaussures des frères)
¹⁵Les lits auront pour toute garniture une paillasse, un drap, une
couverture de laine et un oreiller. ¹⁶L'abbé fera souvent la visite de ces
lits, de crainte qu'il ne s'y trouve quelque objet qu'on se serait approprié. ¹⁷Et si l'on découvrait dans la couche d'un frère quelque chose qu'il n'eût
pas reçu de l'abbé, il serait soumis à une très grave punition. ¹⁸Et pour
couper jusqu'à la racine ce vice de la propriété, l'abbé donnera tout ce qui
est nécessaire, ¹⁹à savoir coule, tunique, souliers, bas, ceinture, couteau,
stylet, aiguille, mouchoir, tablettes. De cette façon, on ôte toute excuse
tirée de la nécessité. ²⁰L'abbé cependant doit toujours tenir compte de cette
parole des Actes des Apôtres: « On donnait à chacun selon ses
besoins. » ²¹Il aura donc égard aux besoins des faibles et non à la
mauvaise disposition des envieux. ²²Mais qu'en toutes ces décisions, il se
souvienne que Dieu lui rendra selon ses œuvres.
…
pour chaque jour
Une grande inquiétude est la part de tout homme, un joug pesant accable
les fils d’Adam, depuis le jour où ils sortent du ventre de leur mère jusqu’au
jour où ils retournent à la mère universelle. L’objet de leurs réflexions, la
crainte de leur cœur, c’est la pensée de ce qui les attend, c’est le jour de
leur mort.
Depuis celui qui siège sur un trône de gloire jusqu’à celui qui est humilié sur la terre et la cendre, depuis celui qui porte la pourpre et la couronne jusqu’à celui qui est vêtu d’étoffe grossière, ce n’est que colère, jalousie, trouble, agitation, crainte de la mort, rancune et discorde. Et quand on prend du repos sur son lit, le sommeil de la nuit perturbe les idées : à peine est-on assoupi, voilà qu’en rêve, comme de jour, on s’épuise et, troublé par des visions imaginaires, on se prend pour un fuyard échappé du combat. Au moment de la délivrance on se réveille, tout étonné de sa vaine frayeur.
Depuis celui qui siège sur un trône de gloire jusqu’à celui qui est humilié sur la terre et la cendre, depuis celui qui porte la pourpre et la couronne jusqu’à celui qui est vêtu d’étoffe grossière, ce n’est que colère, jalousie, trouble, agitation, crainte de la mort, rancune et discorde. Et quand on prend du repos sur son lit, le sommeil de la nuit perturbe les idées : à peine est-on assoupi, voilà qu’en rêve, comme de jour, on s’épuise et, troublé par des visions imaginaires, on se prend pour un fuyard échappé du combat. Au moment de la délivrance on se réveille, tout étonné de sa vaine frayeur.
(Siracide 40,1-7 – La Bible – AELF)
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