20 avril
…
L’abbé se conduira avec discernement et modération.
(Règle de Saint Benoît 64,17)
(Règle de Saint Benoît 64,17)
La
Règle de Saint Benoît…
RB 64,1-6 (L'institution de l'abbé)
¹Dans l'institution de l'abbé, on aura pour règle constante d'établir
celui que toute la communauté, inspirée par la crainte de Dieu, aura élu d'un
commun accord, ou même celui qu'aura choisi une partie de la communauté, même
faible, mais au jugement plus sage. ²Dans cette élection, on aura égard au
mérite de la vie et à la doctrine spirituelle du candidat, quand bien même il
occuperait le dernier rang dans la communauté. ³Si, par malheur, il arrivait
que la communauté tout entière, d'un commun accord, eût élu une personne
complice de ses dérèglements, ⁴lorsque ces dérèglements parviendront à la
connaissance de l'évêque, au diocèse duquel appartient le monastère ou des
abbés et des chrétiens du voisinage, ⁵ils empêcheront l'accord des méchants de
prévaloir. Ils pourvoiront eux-mêmes d'un digne chef la maison de Dieu : ⁶assurés qu'une bonne récompense leur est réservée, s'ils agissent dans une
intention pure et par le zèle de Dieu; comme au contraire ils commettraient un
péché s'ils négligeaient d'intervenir.
…
pour chaque jour
Réglez tous votre conduite sur celle de Dieu : respectez-vous les
uns les autres, et ne considérez pas votre prochain avec les yeux de la chair,
mais ayez les uns pour les autres une charité constante en Jésus Christ.
Ne souffrez parmi vous aucune division, mais que votre union avec votre évêque et avec vos chefs soit une image et une démonstration de la vie éternelle. De même que le Seigneur n’a rien fait ni par lui-même, ni par les Apôtres sans le Père avec lequel il est un, ne faites rien vous non plus en dehors de l’évêque et des prêtres. Ne croyez pas que vous puissiez rien faire de bon séparément : il n’y a de bon que ce que vous faites en commun.
Une même prière, une même supplication, un seul esprit, une même
espérance animée par la charité dans la joie incorruptible : tout cela
c’est Jésus Christ, au-dessus duquel il n’y a rien. Accourez tous vous réunir
dans l’unique temple de Dieu, autour de l’unique autel, c’est-à-dire en Jésus
Christ un, qui est sorti du Père un, sans cesser de lui être uni.
Ne souffrez parmi vous aucune division, mais que votre union avec votre évêque et avec vos chefs soit une image et une démonstration de la vie éternelle. De même que le Seigneur n’a rien fait ni par lui-même, ni par les Apôtres sans le Père avec lequel il est un, ne faites rien vous non plus en dehors de l’évêque et des prêtres. Ne croyez pas que vous puissiez rien faire de bon séparément : il n’y a de bon que ce que vous faites en commun.
(SAINT IGNACE D’ANTIOCHE [°v.35 – 〸v.110], Lettre aux Magnésiens,
6,7, SC 10bis, dans : Lectures pour chaque jour de l’année II, Prière du
Temps présent, Éd. du Cerf, 1971, p. 109)
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