21 juin
Tous
les hôtes qui arrivent seront reçus comme le Christ…
(Règle de Saint Benoît 53,1)
(Règle de Saint Benoît 53,1)
La
Règle de Saint Benoît…
RB
17,1-10 (Combien de psaumes il
faut dire à ces mêmes heures)
¹Nous avons jusqu'ici réglé l'ordre de la psalmodie pour les Vigiles et
les Laudes; voyons maintenant ce qui concerne les heures suivantes. ²À Prime,
on dira trois psaumes séparément et non sous un seul Gloria ; ³mais
avant de commencer ces psaumes on dira l'Hymne de la même Heure, après le
verset « Dieu, viens à mon aide ». ⁴Après les trois psaumes, on
récitera une leçon, le verset, le Kyrie eleison, et le renvoi. ⁵Les
offices de Tierce, Sexte et None se célèbreront de la même manière,
c'est-à-dire: le verset « Dieu, viens à mon aide », l'hymne de ces
Heures, trois psaumes, une leçon, le verset, Kyrie eleison, puis le
renvoi. ⁶Si la communauté est nombreuse, on dira les psaumes avec antiennes;
sinon on psalmodiera d'un trait. ⁷La réunion de Vêpres se composera de quatre
psaumes avec antiennes ; ⁸ensuite, on récitera la leçon, le répons, l'hymne,
le verset, le cantique de l'Évangile (Magnificat), la litanie, et par
l'oraison dominicale se fera le renvoi. ⁹À Complies, on récitera simplement
trois psaumes d'un trait, sans antienne, ¹⁰puis l'Hymne de cette Heure, une
leçon, le verset, le Kyrie eleison, et, par la bénédiction se fera le
renvoi.
…
pour chaque jour
Une découverte à faire personnellement, si nous ne
l’avons pas encore faite : la référence des psaumes au Christ. Une grande lumière
alors s’en dégage. Les psautiers de Cîteaux comportent pour chaque psaume un
titre qui se réfère au Christ. Cela est en continuité avec la tradition juive
selon laquelle toute parole de l’Écriture – et spécialement les Psaumes – se
référaient finalement au Messie. Quand nous prions les psaumes, prière du
Christ, nous entrons dans la prière de toute l’Église, nous participons à Sa
vie en ce qu’elle a de plus intime, car l’Église est essentiellement société de
prière. Elle est le Temple où retentit sans cesse la louange parfaite. Disons
plus : dans l’Église, chaque chrétien est le temple de cette louange
parfaite. De même qu’il est congénital à l’Église d’être en état de prière, de
même au chrétien de par sa grâce baptismale. Notre office divin réparti au
cours de nos journées, en même temps qu’il est l’expression parfaite de notre
prière, doit nous entraîner à faire de la prière comme la respiration de nos âmes. Prière chrétienne,
même dans ses accents les plus suppliants, toujours victorieuse, marquée du
signe de Pâques. D’où les accents de louange, de jubilation, qui sont le propre
de la liturgie du ciel.
Écoute, 1962
(Dom DENIS HUERRE osb [°1915 – 〸2016], Quel est l’homme qui désire voir des jours heureux ? Commentaires de la Règle de saint Benoît, préface du P. Luc Cornuau osb, abbé de la Pierre-qui-Vire, Saint-Léger Éditions, 2023, p. 304-305)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire