13 août
La
prière doit être brève et pure, à moins que peut-être
la grâce de l’inspiration divine ne nous incline à la prolonger.
(Règle de Saint Benoît 20,4)
la grâce de l’inspiration divine ne nous incline à la prolonger.
(Règle de Saint Benoît 20,4)
La
Règle de Saint Benoît…
RB
59,1-8 (Les fils de notables
ou de pauvres qui sont offerts)
¹Lorsqu'une personne de condition notable veut offrir son fils à Dieu
dans le monastère, et si c'est un jeune enfant, ses parents rédigeront
eux-mêmes la demande écrite dont nous avons parlé. ²Ils envelopperont cette
demande et la main de l'enfant, avec l'offrande, dans la nappe de l'autel, et
ils l'offriront ainsi. ³Quant à leurs biens, ils promettront sous serment,
dans la demande même, de ne jamais rien lui en donner, ni par eux-mêmes, ni par
personne interposée, ni d'aucune manière, ni même de lui fournir l'occasion
d'en posséder ; ⁴ou bien, s'ils ne veulent pas agir ainsi, et qu'ils veuillent
cependant offrir quelque chose en aumône au monastère comme rétribution, ⁵ils
en feront donation à la communauté, s'en réservant l'usufruit durant leur vie,
s'il leur plaît. ⁶De la sorte, on fermera à l'enfant toute sortie, si bien
qu'il ne lui restera aucun espoir, qui ne servirait - ce qu'à Dieu ne plaise -
qu'à le tromper et à le perdre, comme nous l'avons appris par l'expérience. ⁷Les moins fortunés agiront de même. ⁸Ceux qui ne possèdent absolument rien,
feront simplement la demande écrite et offriront leur fils, avec l'offrande, en
présence de témoins.
…
pour chaque jour
Elcana, son mari, monta au sanctuaire avec toute sa famille pour offrir
au Seigneur le sacrifice annuel et s’acquitter du vœu pour la naissance de
l’enfant. Mais Anne n’y monta pas. Elle dit à son mari : « Quand
l’enfant sera sevré, je l’emmènerai : il sera présenté au Seigneur, et il
restera là pour toujours. » Son mari Elcana lui répondit :
« Fais ce qui est bon à tes yeux ; reste ici jusqu’à ce que tu l’aies
sevré. Toutefois, que le Seigneur réalise sa parole ! » La femme
resta donc et allaita son fils jusqu’à ce qu’elle l’eût sevré.
Lorsque Samuel fut sevré, Anne, sa mère, le conduisit à la Maison du Seigneur, à Silo ; l’enfant était encore tout jeune. Anne avait pris avec elle un taureau de trois ans, un sac de farine et une outre de vin. On offrit le taureau en sacrifice, et on amena l’enfant au prêtre Éli. Anne lui dit alors : « Écoute-moi, mon seigneur, je t’en prie ! Aussi vrai que tu es vivant, je suis cette femme qui se tenait ici près de toi pour prier le Seigneur. C’est pour obtenir cet enfant que je priais, et le Seigneur me l’a donné en réponse à ma demande. À mon tour je le donne au Seigneur pour qu’il en dispose. Il demeurera à la disposition du Seigneur tous les jours de sa vie. » Alors ils se prosternèrent devant le Seigneur.
Lorsque Samuel fut sevré, Anne, sa mère, le conduisit à la Maison du Seigneur, à Silo ; l’enfant était encore tout jeune. Anne avait pris avec elle un taureau de trois ans, un sac de farine et une outre de vin. On offrit le taureau en sacrifice, et on amena l’enfant au prêtre Éli. Anne lui dit alors : « Écoute-moi, mon seigneur, je t’en prie ! Aussi vrai que tu es vivant, je suis cette femme qui se tenait ici près de toi pour prier le Seigneur. C’est pour obtenir cet enfant que je priais, et le Seigneur me l’a donné en réponse à ma demande. À mon tour je le donne au Seigneur pour qu’il en dispose. Il demeurera à la disposition du Seigneur tous les jours de sa vie. » Alors ils se prosternèrent devant le Seigneur.
(I Samuel 1,21-28 – La Bible – AELF)
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