4 août
Ne
pas vouloir être appelé saint avant de l’être,
mais le devenir d’abord,
alors on le sera appelé avec plus de vérité.
(Règle de Saint Benoît 4,62)
mais le devenir d’abord,
alors on le sera appelé avec plus de vérité.
(Règle de Saint Benoît 4,62)
La
Règle de Saint Benoît…
RB 53,1-15 (La réception des hôtes)
¹Tous les hôtes qui arrivent seront reçus comme le Christ, car lui-même
doit dire un jour: « J'ai demandé l'hospitalité et vous m'avez
reçu. » ²À tous, on témoignera l'honneur qui leur est dû, surtout aux
proches dans la foi et aux pèlerins. ³Dès qu'un hôte aura été annoncé, le
supérieur et les frères se hâteront au-devant de lui avec toutes les marques de
la charité. ⁴Après avoir fait la prière ensemble, on échangera la paix. ⁵Ce
baiser de paix ne se donnera qu'après la prière, pour déjouer les artifices du
démon. ⁶Dans ce salut, on témoignera à tous les hôtes une profonde humilité
et, soit à leur arrivée, soit à leur départ, ⁷c'est par une inclination de
tête ou une prostration du corps qu'on adorera en eux le Christ même qu'on
reçoit. ⁸Aussitôt accueillis, les hôtes seront conduits à la prière. Puis le
supérieur, ou tel autre qui en aura reçu mandat, s'assiéra en leur compagnie ⁹et on leur lira l'Écriture Sainte, pour leur édification. Ensuite on leur
témoignera toute l'humanité possible. ¹⁰Le supérieur rompra le jeûne pour
manger avec eux, à moins qu'il ne s'agisse d'un jeûne important qu'on ne puisse
enfreindre. ¹¹Quant aux frères, ils garderont leurs jeûnes accoutumés. ¹²L'abbé versera de l'eau sur les mains des hôtes ; ¹³lui-même, aidé de la
communauté, leur lavera les pieds. ¹⁴Ce qu'ayant fait, ils diront: « Nous
avons reçu, Seigneur, ta miséricorde au milieu de ton temple. » ¹⁵Ce sont
aux pauvres et aux pèlerins surtout qu'on manifestera le plus d'attentions
parce que c'est particulièrement en leur personne que l'on reçoit le Christ.
Pour les riches, en effet, la crainte de leur déplaire porte d'elle-même à les
honorer.
…
pour chaque jour
« Tout ce que vous avez fait pour l’un de ces petits qui sont à
moi, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25,40)… Voilà pour toi,
Marthe, une parole apaisante. Tu es bénie dans
ton service, et tu auras comme récompense le repos que tu désires. Maintenant tu es occupée par mille soins :
tu donnes la nourriture nécessaire à la vie mortelle des hommes, même s’il s’agit
des saints. Mais lorsque tu seras parvenue dans la patrie qui est au bout de
notre route, trouveras-tu des étrangers à recevoir, des affamés à qui donner à
manger, des assoiffés à qui donner à boire, des malades à visiter, des
querelleurs à réconcilier, des morts à ensevelir ? Il n’y aura plus rien
de tout cela.
Qu’est-ce que nous y trouverons ? Là-haut tu trouveras ce que Marie a choisi, car là-haut nous serons nourris sans devoir donner à manger. Là-haut s’accomplira parfaitement ce que Marie a choisi ici-bas quand elle ne ramassait que les miettes qui tombaient de l’abondance de la table du Verbe de Dieu. Veux-tu savoir ce qu’il y aura là-haut ? Le Seigneur le dit quand il parle de ses serviteurs : « En vérité, je vous le dis : le maître les fera s’asseoir à table, et passant de l’un à l’autre, il les servira » (Lc 12,37).
Qu’est-ce que nous y trouverons ? Là-haut tu trouveras ce que Marie a choisi, car là-haut nous serons nourris sans devoir donner à manger. Là-haut s’accomplira parfaitement ce que Marie a choisi ici-bas quand elle ne ramassait que les miettes qui tombaient de l’abondance de la table du Verbe de Dieu. Veux-tu savoir ce qu’il y aura là-haut ? Le Seigneur le dit quand il parle de ses serviteurs : « En vérité, je vous le dis : le maître les fera s’asseoir à table, et passant de l’un à l’autre, il les servira » (Lc 12,37).
(SAINT AUGUSTIN D’HIPPONE [°354 – 〸430], Sermon
103,1.5, PL 38,613, trad. cf. Bréviaire 29/7)
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