12 septembre

Il est un mauvais zèle, un zèle amer,
qui sépare de Dieu et mène à l’enfer.
De même, il est un bon zèle
qui sépare des vices et mène à Dieu et à la vie éternelle.
C’est ce zèle que les moines pratiqueront
avec un très ardent amour.
(Règle de Saint Benoît 72,1-3)



La Règle de Saint Benoît…

RB 2,16-22 (Les qualités que doit avoir l'abbé)

¹⁶Que l'abbé ne fasse donc point acception des personnes dans le monastère. ¹⁷Qu'il n'aime point l'un plus que l'autre, si ce n'est celui qu'il trouvera plus avancé dans les bonnes actions et l'obéissance. ¹⁸L'homme libre ne sera pas préféré à celui qui sera venu de l'esclavage, à moins qu'il n'y ait à cela une autre cause raisonnable. ¹⁹Si l'abbé juge, pour un juste motif, pouvoir faire cette distinction, qu'il en use ainsi à l'égard de chacun, de quelque condition qu'il soit; hormis le cas susdit, que chacun garde sa place ! ²⁰Car, libres ou esclaves, nous sommes tous un dans le Christ, et nous portons tous les mêmes armes, au service d'un même Seigneur. Auprès de Dieu, en effet, il n'y a pas acception de personnes. ²¹La seule chose qui nous distingue à ses yeux, c'est le fait d'être plus riche que d'autres en bonnes œuvres et en humilité. ²²L'abbé témoignera donc à tous une égale charité; et il n'y aura pour tous qu'une même discipline, appliquée selon les mérites de chacun.



… pour chaque jour

J’estime, en effet, qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire qui va être révélée pour nous.
En effet, la création attend avec impatience la révélation des fils de Dieu. Car la création a été soumise au pouvoir du néant, non pas de son plein gré, mais à cause de celui qui l’a livrée à ce pouvoir. Pourtant, elle a gardé l’espérance d’être, elle aussi, libérée de l’esclavage de la dégradation, pour connaître la liberté de la gloire donnée aux enfants de Dieu.
Nous le savons bien, la création tout entière gémit, elle passe par les douleurs d’un enfantement qui dure encore. Et elle n’est pas seule. Nous aussi, en nous-mêmes, nous gémissons ; nous avons commencé à recevoir l’Esprit Saint, mais nous attendons notre adoption et la rédemption de notre corps. Car nous avons été sauvés, mais c’est en espérance ; voir ce qu’on espère, ce n’est plus espérer : ce que l’on voit, comment peut-on l’espérer encore ? Mais nous, qui espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance.
 

(Romains 8,18-25 – La Bible – AELF)









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