23 novembre
S’honorer
mutuellement avec prévenance.
(Règle de Saint Benoît 72,4)
(Règle de Saint Benoît 72,4)
RB 44,1-10 (Comment les excommuniés font satisfaction)
¹Celui qui, pour faute grave, aura été excommunié de l'oratoire et de
la table commune, demeurera prosterné, devant la porte de l'oratoire, pendant
qu'on y célèbrera l'Œuvre de Dieu, et ne dira mot ; ²mais il se tiendra le
visage contre terre et le corps étendu, aux pieds de tous ceux qui sortent de
l'oratoire. ³Il continuera cette pratique jusqu'à ce que l'abbé juge la satisfaction
suffisante. ⁴Et lorsque l'abbé le lui aura commandé, il viendra se jeter à ses
pieds et à ceux de tous les frères, afin qu'ils prient pour lui. ⁵Alors, si
l'abbé l'ordonne, il sera reçu au chœur et occupera le rang que l'abbé aura
déterminé. ⁶Il ne lui sera cependant pas permis, sans un nouvel ordre de
l'abbé, ni d'entonner un psaume, ni de lire une leçon ou quoi que ce soit. ⁷De
plus, à toutes les Heures, au moment où s'achève l'Œuvre de Dieu, il se
prosternera à terre, à la place qu'il occupe, ⁸et fera ainsi satisfaction
jusqu'à ce que l'abbé lui ordonne de cesser. ⁹Ceux qui, pour des fautes
légères, sont excommuniés seulement de la table, satisferont dans l'oratoire;
ils le feront jusqu'à ce que l'abbé les en dispense, ¹⁰en leur donnant sa
bénédiction, et en disant :"Cela suffit."
... pour chaque jour
Un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui
et prit place à table.
Survint une femme de la ville, une pécheresse. Ayant appris que Jésus
était attablé dans la maison du pharisien, elle avait apporté un flacon
d’albâtre contenant un parfum.
Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, près de ses pieds, et elle
se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses
cheveux, les couvrait de baisers et répandait sur eux le parfum.
En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en
lui-même : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette
femme qui le touche, et ce qu’elle est : une pécheresse. »
Jésus, prenant la parole, lui dit : « Simon, j’ai quelque
chose à te dire. – Parle, Maître. »
Jésus reprit : « Un créancier avait deux débiteurs ; le
premier lui devait cinq cents pièces d’argent, l’autre cinquante.
Comme ni l’un ni l’autre ne pouvait les lui rembourser, il en fit grâce
à tous deux. Lequel des deux l’aimera davantage ? »
Simon répondit : « Je suppose que c’est celui à qui on a fait
grâce de la plus grande dette. – Tu as raison », lui dit Jésus.
Il se tourna vers la femme et dit à Simon : « Tu vois cette
femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as pas versé de l’eau sur
les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses
cheveux.
Tu ne m’as pas embrassé ; elle, depuis qu’elle est entrée, n’a pas
cessé d’embrasser mes pieds.
Tu n’as pas fait d’onction sur ma tête ; elle, elle a répandu du
parfum sur mes pieds.
Voilà pourquoi je te le dis : ses péchés, ses nombreux péchés, sont
pardonnés, puisqu’elle a montré beaucoup d’amour. Mais celui à qui on pardonne
peu montre peu d’amour. »
Il dit alors à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. »
Les convives se mirent à dire en eux-mêmes : « Qui est cet
homme, qui va jusqu’à pardonner les péchés ? »
Jésus dit alors à la femme : « Ta foi t’a sauvée. Va en
paix ! »
(Luc 7,36-50 – La Bible –
AELF)
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