2 novembre

On n’accordera pas facilement l’entrée du monastère
à celui qui vient s’y engager dans la vie religieuse…
(Règle de Saint Benoît 58,1)


La Règle de Saint Benoît…

RB 26,1-2 (Ceux qui sans la permission se joignent aux excommuniés)

¹Si un frère, sans la permission de l'abbé, ose se joindre, en quelque manière que ce soit, à un frère excommunié, ou lui parler, ou lui faire une commission, ²il subira le même peine de l'excommunication.





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… pour chaque jour

Ce qui compromet la paix est toujours important. Les uns savent la conserver imperturbablement ; d’autres, au contraire, la blessent à tout propos. La vigilance s’impose. Une faute a toujours des effets nuisibles sur les autres. Les membres de la communauté sont solidaires dans le bien comme dans le mal. La sanction, sévère, a pour but de réveiller douloureusement la sensibilité du coupable au bienfait de la communion fraternelle. Elle ne sera appliquée de façon radicale que si la faute est « tenace » et, par conséquent « nuisible ». La faute grave est la faute invétérée, qui emprisonne, entrave la liberté et compromet la capacité d’aller vers les autres.

(Extrait de : Sœur LOYSE MORARD osb, « VIVRE EN FRÈRES, ‘Avant tout aimer Dieu de tout son cœur, ensuite le prochain comme soi-même’», Regard sur la Règle de saint Benoît n° 2, Saint-Léger éditions, 2017, p. 59-60.)











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