23 mars
Toutes
les fois qu’il y aura
dans
le monastère quelque affaire importante à décider,
l’abbé
convoquera toute la communauté
et
exposera lui-même ce dont il s’agit.
(Règle
de Saint Benoît 3,1)
La
Règle de Saint Benoît…
RB 43,13-19 (Ceux qui arrivent en retard à l'Œuvre de Dieu ou à la table)
¹³À la table, celui qui n'arrivera pas avant le verset, de façon que
les frères puissent le réciter tous ensemble avec la prière et se mettre à
table en même temps : ¹⁴si c'est par négligence ou par sa faute qu'il n'est
pas arrivé à temps, il sera repris jusqu'à deux fois. ¹⁵Si ensuite il ne
s'amende pas, il ne pourra plus participer à la table commune, ¹⁶mais il
prendra son repas tout seul, séparé de la compagnie de ses frères et privé de
sa portion de vin, jusqu'à ce qu'il ait satisfait et qu'il se soit corrigé. ¹⁷On traitera de la même manière celui qui ne se trouvera pas au verset qu'on dit
après le repas. ¹⁸Nul ne se permettra de manger ou de boire quoi que ce soit,
avant ou après l'heure fixée pour le repas. ¹⁹S'il arrive que le supérieur
offre quelque chose à un frère et que celui-ci ne l'accepte pas, lorsqu'il
viendra à désirer ce qu'il avait d'abord refusé ou quelque autre chose, on ne
lui accordera absolument rien jusqu'à ce qu'il ait fait une satisfaction
convenable.
Ms Abbaye de Maredret
…
pour chaque jour
Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et
partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de
désordre. Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays,
et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla s’engager auprès d’un
habitant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait
bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais
personne ne lui donnait rien.
Alors il rentra en lui-même et se dit : « Combien d’ouvriers
de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je
me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché
contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.
Traite-moi comme l’un de tes ouvriers. »
Il se leva et s’en alla vers son père. Comme il était encore loin, son
père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou
et le couvrit de baisers. Le fils lui dit : « Père, j’ai péché contre
le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. » Mais
le père dit à ses serviteurs : « Vite, apportez le plus beau vêtement
pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds, allez
chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà
était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est
retrouvé. » Et ils commencèrent à festoyer.
(Luc 15,13-24 – La Bible – AELF)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire