21 novembre
On
donnera des aides à ceux qui sont faibles,
afin
qu’ils s’acquittent de leur tâche sans tristesse.
(Règle
de Saint Benoît 35,3)
La
Règle de Saint Benoît…
RB 43,1-12 (Ceux qui arrivent en retard à l'Œuvre de Dieu ou à la table)
¹À l'heure de l'office divin, aussitôt le signal entendu, on quittera
tout ce qu'on a dans les mains, et l'on se hâtera d'accourir, ²avec gravité
néanmoins afin de ne pas donner aliment à la dissipation. ³On ne préfèrera
donc rien à l'Œuvre de Dieu. ⁴Si quelqu'un arrive aux Vigiles après le Gloria
du psaume quatre-vingt-quatorze - qui devra, pour ce motif, être récité en
traînant et lentement - il ne prendra point son rang au chœur, ⁵mais la
dernière place, ou se retirera à l'endroit que l'abbé aura désigné pour les
négligents de cette sorte, et d'où il puisse être vu par lui et par toute la
communauté. ⁶Il y demeurera jusqu'à ce que, l'Œuvre de Dieu étant terminée, il
fasse pénitence par une satisfaction publique. ⁷Si nous avons jugé à propos de
placer les retardataires au dernier rang ou à l'écart, c'est afin que la honte
qu'ils éprouveront d'être exposés au regard de tous serve à les corriger. ⁸Car
s'ils demeuraient hors de l'oratoire, il s'en pourrait trouver qui iraient se
recoucher pour dormir ou qui, assis dehors s'amuseraient à bavarder, donnant
ainsi occasion au malin de les tenter. ⁹Il vaut donc mieux qu'ils entrent à
l'oratoire; ainsi ils ne perdront pas tout, et ils auront des chances de se
corriger. ¹⁰Aux Heures du jour, celui qui arrivera à l'office divin après le
verset et le Gloria du premier psaume dit après le verset, se tiendra au
dernier rang, selon la règle que nous venons d'établir. ¹¹Il ne se permettra
point de se joindre à la psalmodie chorale avant d'avoir fait satisfaction, à
moins que l'abbé ne lui en donne la permission, avec son pardon. ¹²Même dans
ce cas, il devra encore réparer la faute qu'il a commise.
…
pour chaque jour
Quelques-uns des vieillards allèrent chez abba Pœmen et lui
demandèrent : « À ton avis, quand nous voyons des frères s’assoupir à
l’office, faut-il les secouer pour qu’ils soient éveillés durant la
vigile ? ». Il leur dit : « Moi,
quand je vois le frère s’assoupir, je mets sa tête sur mes genoux et je le fais
reposer ».
(APOPHTEGMES [IVème - Vème siècle], Pœmen 92, dans : SAGESSE DU DÉSERT – 365
textes des Pères du désert rassemblés par le Père Benoît Standaert osb,
Éditions de Solesmes, 2005, p. 62)
Le Béguinage - Bruges
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