22 juillet
Écoute,
mon fils, et prête l’oreille de ton cœur…
(Règle
de Saint Benoît – Prologue 1)
La
Règle de Saint Benoît…
RB 43,1-12 (Ceux qui arrivent en retard à l'Œuvre de Dieu ou à la table)
¹À l'heure de l'office divin, aussitôt le signal entendu, on quittera
tout ce qu'on a dans les mains, et l'on se hâtera d'accourir, ²avec gravité
néanmoins afin de ne pas donner aliment à la dissipation. ³On ne préfèrera
donc rien à l'Œuvre de Dieu. ⁴Si quelqu'un arrive aux Vigiles après le Gloria
du psaume quatre-vingt-quatorze - qui devra, pour ce motif, être récité en
traînant et lentement - il ne prendra point son rang au chœur, ⁵mais la
dernière place, ou se retirera à l'endroit que l'abbé aura désigné pour les
négligents de cette sorte, et d'où il puisse être vu par lui et par toute la
communauté. ⁶Il y demeurera jusqu'à ce que, l'Œuvre de Dieu étant terminée, il
fasse pénitence par une satisfaction publique. ⁷Si nous avons jugé à propos de
placer les retardataires au dernier rang ou à l'écart, c'est afin que la honte
qu'ils éprouveront d'être exposés au regard de tous serve à les corriger. ⁸Car
s'ils demeuraient hors de l'oratoire, il s'en pourrait trouver qui iraient se
recoucher pour dormir ou qui, assis dehors s'amuseraient à bavarder, donnant
ainsi occasion au malin de les tenter. ⁹Il vaut donc mieux qu'ils entrent à
l'oratoire; ainsi ils ne perdront pas tout, et ils auront des chances de se
corriger. ¹⁰Aux Heures du jour, celui qui arrivera à l'office divin après le
verset et le Gloria du premier psaume dit après le verset, se tiendra au
dernier rang, selon la règle que nous venons d'établir. ¹¹Il ne se permettra
point de se joindre à la psalmodie chorale avant d'avoir fait satisfaction, à
moins que l'abbé ne lui en donne la permission, avec son pardon. ¹²Même dans
ce cas, il devra encore réparer la faute qu'il a commise.
… pour chaque jour
Les frères l’interrogèrent encore : « Quelle est, parmi les
bonnes œuvres, la vertu qui comporte le plus d’effort ? ». Il leur
dit : « Pardonnez-moi, je crois qu’il
n’y a pas d’effort comparable à celui de prier Dieu. Chaque fois en effet que l’homme désire prier,
les ennemis veulent l’en arracher. Car ils savent qu’ils n’entraveront sa
marche qu’en le détournant de la prière. Pour toute autre œuvre bonne qu’un
homme entreprend, en y persévérant, il acquiert de la facilité. Mais pour la
prière, jusqu’au dernier soupir il a besoin de lutter ».
Quand le même voyait une chose et que sa pensée voulait la juger, il se
disait : « Agathon, ne fais pas cela, toi ». En ainsi sa pensée
se calmait.
(APOPHTEGMES – [IVème – Vème siècle], Agathon 9 et 18, dans :
SAGESSE DU DÉSERT – 365 textes des Pères du désert rassemblés par le
Père Benoît Standaert osb, Éditions de Solesmes, 2005, p. 204)
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