31 août

On donnera des aides à ceux qui sont faibles,
afin qu’ils s’acquittent de leur tâche sans tristesse.
(Règle de Saint Benoît 35,3)



La Règle de Saint Benoît…

RB 73,1-9 (Toute la pratique de la justice n'est pas contenue dans cette règle)

¹Cette Règle, que nous venons d'écrire, il suffira de l'observer dans les monastères pour faire preuve d'une certaine rectitude morale et d'un commencement de vie monastique. ²Quant à celui qui aspire à la vie parfaite, il a les enseignements des saints Pères, dont la pratique amène l'homme jusqu'aux sommets de la perfection. ³Est-il, en effet, une page, est-il une parole d'autorité divine, dans l'Ancien et le Nouveau Testament, qui ne soit une règle toute droite pour la conduite de notre vie ? Ou encore, quel est le livre des saints Pères catholiques qui ne nous enseigne le droit chemin pour parvenir à notre Créateur ? Et de même, les Conférences des Pères, leurs Institutions et leurs Vies ainsi que la Règle de notre Père saint Basile, sont-elles autre chose que des instruments de vertus pour moines vraiment bons et obéissants ? Il y a là pour nous, relâchés, inobservants et négligents, de quoi rougir de confusion. Qui donc que tu sois, qui te hâtes vers la patrie céleste, accomplis, avec l'aide du Christ, cette toute petite Règle, écrite pour les débutants. Cela fait, tu parviendras avec la protection de Dieu, aux plus hautes cimes de la doctrine et des vertus, que nous venons de rappeler. Amen.





… pour chaque jour

L’homme, avant de croire au Christ, n’est pas en route, il erre. Il cherche sa patrie mais il ne la connaît pas. Que veut dire : il cherche sa patrie ? Il recherche le repos, il cherche le bonheur. Demande à un homme s’il veut être heureux, il te répondra affirmativement sans hésiter. Le bonheur est le but de toutes nos existences.
Mais où est la route, où trouver le bonheur, voilà ce que les hommes ignorent. Ils errent. Errer est déjà une recherche. Mais le Christ nous a remis sur la bonne route ; en devenant ses fidèles, par la foi, nous ne sommes pas encore parvenus à la patrie, mais nous marchons déjà sur la route qui y mène. L’amour de Dieu, l’amour du prochain sont comme les pas que nous faisons sur cette route.
Qui aime, court ; plus tu aimes fort, plus vite tu marches ; qui aime mollement, progresse lentement ; qui n’aime pas, n’avance pas ; qui aime le monde, regarde en arrière, et n’est pas tendu vers la patrie. 

(SAINT AUGUSTIN D’HIPPONE [°354 – 〸430], PSAUME 14 – « Qui entrera comme hôte sous ta tente », dans : SAINT AUGUSTIN PRIE LES PSAUMES – Textes choisis et traduits par A.-G. Hamman, p. 41)









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