25 septembre
Nul
ne cherchera ce qu’il juge utile pour soi,
mais bien plutôt ce qui l’est pour autrui.
(Règle de Saint Benoît 72,7)
mais bien plutôt ce qui l’est pour autrui.
(Règle de Saint Benoît 72,7)
La
Règle de Saint Benoît…
RB 7,1-4 (L'humilité)
¹La divine Écriture, mes frères, nous crie: « Quiconque s'élève
sera humilié, et qui s'humilie sera élevé. » ²En parlant ainsi, elle nous
montre que tout élèvement est une espèce d'orgueil ; ³et c'est ce dont le
Prophète déclare se garder, lorsqu'il dit: « Seigneur, mon cœur ne s'est
point élevé et mes yeux ne se sont point levés: je n'ai point marché dans les
grandeurs ni dans des merveilles au-dessus de moi. » ⁴Mais que
m'arriverait-il « si je n'avais pas eu d'humbles sentiments, si j'avais
élevé mon âme? Tu me traiterais comme l'enfant qu'on enlève du sein de sa
mère. »
…
pour chaque jour
Remarquons tout d’abord la façon dont cette citation est
introduite : « Frères, la divine Écriture nous crie ». Cet
enseignement de Jésus adressé à ses disciples, Benoît le considère comme
adressé à la communauté monastique pour laquelle il écrit :
« Frères… ». Et il se considère lui-même membre de cette communauté
pour laquelle il écrit sa Règle. Il dit bien « … la divine Écriture nous
crie » et non pas « … vous crie ». C’est l’essence même
de la lectio divina que de recevoir toute parole de l’Écriture comme
nous étant personnellement adressée. Et cette parole de Dieu n’est pas
simplement un texte qui est offert à notre pieuse méditation ; c’est une parole qui doit nous secouer,
nous déranger. Benoît ne dit pas « … la divine Écriture nous dit »,
mais bien « … la divine Écriture nous crie ».
(DOM ARMAND VEILLEUX ocso [°1937 - …], Commentaire de la Règle de saint Benoît,
Abbaye Notre-Dame de Scourmont, 18 avril 2010)
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