27 octobre
L’atelier
où nous devons travailler diligemment
avec tous ces instruments,
c’est le cloître du monastère
avec la stabilité dans la communauté.
(Règle de Saint Benoît 4,78)
avec tous ces instruments,
c’est le cloître du monastère
avec la stabilité dans la communauté.
(Règle de Saint Benoît 4,78)
La
Règle de Saint Benoît…
RB 20,1-5 (De la révérence dans la prière)
¹Lorsque nous avons une requête à faire aux puissants de la terre, nous
n'osons le faire qu'avec humilité et respect. ²À plus forte raison faut-il
supplier le Seigneur Dieu de l'univers en toute humilité et pure dévotion. ³Sachons bien que ce n'est pas l'abondance des paroles, mais la pureté du cœur
et les larmes de la componction qui nous obtiendront d'être exaucés. ⁴La
prière doit donc être brève et pure, à moins que peut-être la grâce de
l'inspiration divine ne nous incline à la prolonger. ⁵Mais en communauté, la
prière sera très courte, et, sur le signal du supérieur, tous se lèveront en
même temps.
…
pour chaque jour
Si nous voulons savoir comment le psalmiste a entrepris sa recherche et
comment à notre tour nous devons nous-mêmes l’entreprendre, écoutons le Maître
et Seigneur qui nous a enseigné et donné la loi : « Demandez et vous
recevrez, cherchez et vous trouverez, frappez et on vous ouvrira » (Mt
7,7). Demander, chercher, frapper concernent
uniquement l’instance de la demande, c’est-à-dire de la prière.
Le Seigneur nous demande ce que nous désirons recevoir, il nous fait chercher ce que nous désirons trouver ; il nous demande de frapper à la porte de celui chez qui nous voulons pénétrer. L’Apôtre nous enseigne de même ; il nous a demandé de crier dans l’Esprit : Abba, Père, il nous dit ailleurs : « Dieu nous a donné l’Esprit de son Fils, qui crie dans nos cœurs : Abba, Père » (Gal 4,6).
Comment pouvons-nous crier, si c’est lui qui crie en nous, sinon qu’il nous fait crier ainsi, dès qu’il commence à habiter en nous ? Il agit de la sorte, quand déjà nous l’avons reçu, pour le recevoir plus largement, en priant, en cherchant, en frappant. Qu’ils demandent à vivre selon Dieu, ou que déjà ils vivent de la sorte, tous ceux qui sont poussés par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu.
Aussi le psalmiste dit-il : « J’ai marché au large, parce que j’ai recherché tes commandements. » Il avait demandé, et il avait trouvé, parce qu’il avait demandé et reçu l’Esprit bon, afin de devenir grâce à lui bon à son tour, de faire le bien, par la foi qui lève en charité.
Le Seigneur nous demande ce que nous désirons recevoir, il nous fait chercher ce que nous désirons trouver ; il nous demande de frapper à la porte de celui chez qui nous voulons pénétrer. L’Apôtre nous enseigne de même ; il nous a demandé de crier dans l’Esprit : Abba, Père, il nous dit ailleurs : « Dieu nous a donné l’Esprit de son Fils, qui crie dans nos cœurs : Abba, Père » (Gal 4,6).
Comment pouvons-nous crier, si c’est lui qui crie en nous, sinon qu’il nous fait crier ainsi, dès qu’il commence à habiter en nous ? Il agit de la sorte, quand déjà nous l’avons reçu, pour le recevoir plus largement, en priant, en cherchant, en frappant. Qu’ils demandent à vivre selon Dieu, ou que déjà ils vivent de la sorte, tous ceux qui sont poussés par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu.
Aussi le psalmiste dit-il : « J’ai marché au large, parce que j’ai recherché tes commandements. » Il avait demandé, et il avait trouvé, parce qu’il avait demandé et reçu l’Esprit bon, afin de devenir grâce à lui bon à son tour, de faire le bien, par la foi qui lève en charité.
(SAINT AUGUSTIN D’HIPPONE [°354 – 〸430], PSAUME
118 – « J’ai médité sur ta loi », dans : SAINT
AUGUSTIN PRIE LES PSAUMES – Textes choisis et traduits par A.-G. Hamman, p.
200)
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