11 novembre
On
prendra soin des malades avant tout et par-dessus tout.
(Règle de Saint Benoît 36,1)
(Règle de Saint Benoît 36,1)
RB 34,1-7 (Si tous doivent recevoir également le nécessaire)
¹Comme il est écrit: « On partageait à chacun selon ses
besoins. » ²Par là, nous ne disons point qu'on fasse acception des
personnes - ce qu'à Dieu ne plaise - mais qu'on ait égard aux infirmités. ³Celui qui aura besoin de moins, rendra grâces à Dieu et ne s'attristera point ; ⁴celui à qui il faut davantage, s'humiliera et ne s'élèvera point à cause de
la miséricorde qu'on lui fait. ⁵Ainsi tous les membres seront en paix. ⁶Avant
tout, que jamais n'apparaisse le vice du murmure, pour quelque raison que ce
soit, ni en paroles, ni en un signe quelconque. ⁷Si quelqu'un est reconnu
coupable, il sera soumis à une correction sévère.
…
pour chaque jour
Qu’il rende grâce à Dieu. Voici un
chapitre tout imprégné de l’esprit des béatitudes. La pauvreté est la condition
indispensable pour entrer dans la familiarité de Dieu. Pauvreté, liberté d’âme,
détachement, joie dans le dénuement. Tant mieux si nous avons besoin de moins.
Sommes-nous de ceux à qui il faut davantage, humilions-nous-en et soyons en
paix, en cultivant toutefois la liberté d’âme vis-à-vis de ce dont nous avons
un réel besoin. Cela est très important, car il y va de notre union à Dieu.
Quels que soient nos besoins, cultivons l’art d’être toujours contents,
toujours reconnaissants à Dieu et à nos frères pour la part qui nous est faite.
C’est cette part que nous avons à faire fructifier, pour laquelle il nous sera
demandé compte. C’est le propre d’une âme grande, de grandir toutes choses. Puisqu’il s’agit toujours de Dieu,
rien n’est petit, rien n’est négligeable.
Écoute, 1966
(Dom DENIS HUERRE osb [°1915 – 〸2016], Quel
est l’homme qui désire voir des jours heureux ? Commentaires de la Règle
de saint Benoît, préface du P. Luc Cornuau osb, abbé de la Pierre-qui-Vire,
Saint-Léger Éditions, 2023, p. 413)
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