18 janvier
Avant
tout que jamais n’apparaisse le vice du murmure,
pour quelque raison que ce soit,
ni en paroles, ni en un signe quelconque.
(Règle de Saint Benoît 34,6)
pour quelque raison que ce soit,
ni en paroles, ni en un signe quelconque.
(Règle de Saint Benoît 34,6)
La
Règle de Saint Benoît…
RB
4,1-21 (Les instruments des
bonnes œuvres)
¹Avant tout, aimer le Seigneur Dieu de tout son cœur, de toute son âme,
de toute sa force.
²Ensuite, le prochain comme soi-même.
³Ensuite, ne point tuer.
⁴Ne point commettre d'adultère.
⁵Ne point voler.
⁶Ne point convoiter.
⁷Ne point porter faux témoignage.
⁸Honorer tous les hommes.
⁹Ne point faire à autrui ce qu'on ne veut pas qu'on nous fasse.
¹⁰Se renoncer à soi-même pour suivre le Christ.
¹¹Châtier son corps.
¹²Ne pas embrasser les délices.
¹³Aimer le jeûne.
¹⁴Soulager les pauvres.
¹⁵Vêtir qui est nu.
¹⁶Visiter les malades.
¹⁷Ensevelir les morts.
¹⁸Secourir qui est dans la tribulation.
¹⁹Consoler les affligés.
²⁰Rompre avec les affaires du monde.
²¹Ne rien préférer à l'amour du Christ.
²Ensuite, le prochain comme soi-même.
³Ensuite, ne point tuer.
⁴Ne point commettre d'adultère.
⁵Ne point voler.
⁶Ne point convoiter.
⁷Ne point porter faux témoignage.
⁸Honorer tous les hommes.
⁹Ne point faire à autrui ce qu'on ne veut pas qu'on nous fasse.
¹⁰Se renoncer à soi-même pour suivre le Christ.
¹¹Châtier son corps.
¹²Ne pas embrasser les délices.
¹³Aimer le jeûne.
¹⁴Soulager les pauvres.
¹⁵Vêtir qui est nu.
¹⁶Visiter les malades.
¹⁷Ensevelir les morts.
¹⁸Secourir qui est dans la tribulation.
¹⁹Consoler les affligés.
²⁰Rompre avec les affaires du monde.
²¹Ne rien préférer à l'amour du Christ.
…
pour chaque jour
Le trésor de l'homme est situé là
où est son cœur ; car le Seigneur n'a pas coutume
de refuser quelque chose de bon à ceux qui lui demandent.
Puisque le Seigneur est bon, et surtout envers ceux qui espèrent en lui,
attachons-nous à lui, soyons
avec lui de toute notre âme, de tout notre cœur, de toutes nos forces pour être
dans sa lumière, pour contempler sa gloire et pour posséder la grâce
du bonheur céleste. Tendons nos esprits vers ce bien, soyons en lui, vivons en
lui, attachons-nous à lui, à ce bien qui dépasse toute pensée et toute
réflexion, qui jouit d'une paix et d'une tranquillité perpétuelles ; une
paix qui surpasse toute pensée et tout sentiment.
Il est ce bien qui pénètre toute chose ; tous nous vivons en lui et nous
dépendons de lui ; il n'y a rien au-dessus de lui, car il est divin. Personne,
en effet, n'est bon, sinon Dieu seul. Ce qui est bon est divin, ce
qui est divin est bon, c'est pourquoi il est dit : Lorsque tu ouvres la
main, Seigneur, tous sont comblés de ta bonté. C'est en effet par la bonté
de Dieu que nous sont accordés tous les biens qui ne comportent aucun mélange
de mal.
Ce sont les biens que l'Écriture promet aux fidèles : Vous mangerez les biens du pays.
Nous sommes morts avec le Christ ; nous portons la mort du
Christ dans notre corps, pour que la vie du Christ soit elle aussi manifestée
en nous. Nous ne vivons donc plus de notre vie, mais de la vie du Christ,
vie d'innocence, vie de pureté, vie de simplicité et de toutes les vertus. Nous
sommes ressuscités avec le Christ : vivons en lui, élevons-nous en lui afin
que, sur la terre, le serpent ne puisse plus nous atteindre au talon pour nous
blesser.
Fuyons hors d'ici. Tu peux fuir en esprit, même si tu es retenu physiquement. Tu peux à la fois demeurer ici et être en présence du Seigneur, si ton âme s'attache à lui, si, par la pensée, tu marches derrière lui, si tu suis ses chemins par la foi, non par la vue, si tu te réfugies en lui ; car il est refuge et force, lui à qui David disait : Vers toi je me suis réfugié et je n’ai pas été déçu.
Puisque Dieu est un refuge, car Dieu est au ciel et au-dessus des cieux,
c'est donc bien là qu'il faut fuir loin d'ici, là où est la paix, le repos de
nos labeurs, là où nous ferons le festin du grand sabbat, comme dit Moïse
: Les sabbats du pays seront votre nourriture. C'est un festin, en
effet, c'est la plénitude de la réjouissance et de la tranquillité que de se
reposer en Dieu et de contempler sa béatitude.
Courons comme les cerfs vers la source des eaux ; la soif ressentie par David, que notre âme la ressente aussi. Quelle est cette source ? Écoute David qui le dit : En toi est la source de la joie. Que mon âme dise à cette source : Quand pourrai-je venir et paraître devant ta face ? Car la source, c'est Dieu.
Ce sont les biens que l'Écriture promet aux fidèles : Vous mangerez les biens du pays.
Fuyons hors d'ici. Tu peux fuir en esprit, même si tu es retenu physiquement. Tu peux à la fois demeurer ici et être en présence du Seigneur, si ton âme s'attache à lui, si, par la pensée, tu marches derrière lui, si tu suis ses chemins par la foi, non par la vue, si tu te réfugies en lui ; car il est refuge et force, lui à qui David disait : Vers toi je me suis réfugié et je n’ai pas été déçu.
Courons comme les cerfs vers la source des eaux ; la soif ressentie par David, que notre âme la ressente aussi. Quelle est cette source ? Écoute David qui le dit : En toi est la source de la joie. Que mon âme dise à cette source : Quand pourrai-je venir et paraître devant ta face ? Car la source, c'est Dieu.
(SAINT AMBROISE DE MILAN [°339 – 〸397], Sermon)
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